« Une nouvelle culture numérique doit être porteuse de réduction des inégalités sociales et passe par la démocratisation et l’accessibilité pour toutes et tous aux outils numériques », affirme la présidente de la CSQ.
Une vaste enquête en cours
La CSQ est particulièrement interpellée par ce dossier, puisque le numérique est de plus en plus présent dans les milieux de travail de ses membres.
« Nous avons déjà enclenché une importante réflexion sur le sujet. Plus particulièrement, une vaste enquête a été menée auprès du personnel de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Trois enjeux étaient abordés, soit les changements engendrés par le numérique dans le travail, les impacts sur le milieu de travail et les besoins de formation », explique Louise Chabot.
Formation nécessaire
Notre étude démontre que le personnel fait face à de nombreuses transformations dans leurs tâches, qui se traduisent par des améliorations ainsi que des détériorations des conditions d’exercice professionnel.
« Face à cette réalité, tous les acteurs ont un rôle à jouer pour réussir la transformation numérique. Du soutien, de la formation et des ressources sont indispensables pour les accompagner dans ce virage numérique. Les travailleuses et les travailleurs vont assurer le développement des compétences visées par la stratégie numérique. Si on ne les inclut pas dans cette grande transformation, on ne se donne pas beaucoup de chances de réussir », mentionne Louise Chabot.
Des préoccupations à considérer
D’autre part, la CSQ, la plus importante centrale syndicale en éducation au Québec, demande au gouvernement de tenir compte des préoccupations exprimées par ses membres, puisque ceux-ci seront aux premières loges pour mener la transformation numérique.
Budgets à adapter
De plus, la leader syndicale doute que les budgets consentis soient suffisants pour accomplir l’ampleur de la tâche que représente la transformation numérique. « Le gouvernement devra être prêt à hausser son budget si les besoins s’avèrent plus importants que son évaluation actuelle », conclut la présidente de la CSQ.
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