Dans l’avis remis au ministre, la Centrale met en relief les différentes mesures jouant sur les préjugés mais aux conséquences extrêmement graves pour les personnes concernées. « Ce n’est pas en appauvrissant davantage les personnes assistées sociales qu’on les aidera à se trouver un emploi et à sortir de manière permanente de la pauvreté », affirme la présidente de la CSQ.
Ces mesures sont d’autant plus incohérentes qu’elles surviennent après que le gouvernement ait coupé dans les mesures et programmes qui visaient justement à favoriser le retour à l’emploi des personnes assistées sociales. En effet, le gouvernement Couillard a aboli la mesure de supplément de retour au travail et le programme alternative-jeunesse, il a fermé des centres locaux d’emploi et il a coupé dans le programme d’aide et d’accompagnement social. « C’est pourquoi cette réforme ne doit absolument pas être adoptée. Au contraire, il faudrait affecter des ressources qui permettraient aux personnes assistées sociales d’intégrer le marché du travail. C’est comme ça qu’une économie se développe ! », conclut Louise Chabot.
L’avis de la CSQ est disponible au www.lacsq.org.