Tiré de Europe solidaire sans frontière.
Introduction du Monde à la tribune reproduite ci-dessous
Le contexte : A l’université d’été de La France insoumise (LFI) à Toulouse, le 23 août, le philosophe Henri Peña-Ruiz, lors d’une conférence intitulée « Les trois boussoles de la laïcité », sujet dont il est un spécialiste reconnu, a tenu des propos qui ont relancé le débat sur la notion d’islamophobie et l’ont placé au centre d’une polémique. « On a le droit d’être athéophobe comme on a le droit d’être islamophobe.
En revanche, on n’a pas le droit de rejeter des hommes ou des femmes parce qu’ils sont musulmans », a-t-il déclaré, avant de répéter : « On a le droit d’être athéophobe, comme on a le droit d’être islamophobe, comme on a le droit d’être cathophobe. » Répercutée sur les réseaux sociaux, la formule « On a le droit d’être islamophobe », isolée du contexte, a déclenché des tensions au sein même de LFI et de ses soutiens.
Membre du collectif La vérité pour Adama, Youcef Brakni a annoncé qu’il prenait ses distances avec LFI. Madjid Messaoudene, élu PCF à Saint-Denis, a jugé « choquants » les propos du philosophe, « car l’islamophobie, c’est l’hostilité aux musulmans et à l’islam ».
• Publié le 02 septembre 2019 à 06h00 - Mis à jour le 02 septembre 2019 à 13h22 :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/02/henri-pena-ruiz-la-liberte-de-critiquer-une-vision-du-monde_5505311_3232.html
Un message, un commentaire ?