« C’est gênant pour une institution de l’envergure de l’Université de Montréal. Après l’histoire des t-shirts qui rétrécissent démesurément au lavage, des tuques de taille enfant, des pantalons qui déchirent au moindre contact, là, ce sont des bottes trouées que l’on ne veut pas remplacer », de dénoncer Richard Quesnel, conseiller syndical au SCFP.
En effet, pour régler les problèmes de pieds et de bottes mouillés, une superviseure à la Direction des immeubles a émis cette directive : « Vous n’avez simplement qu’à mettre un sac de plastique par-dessus vos bas et enfiler une deuxième paire de bas par-dessus les sacs, avant d’enfiler vos bottes... »
Les conditions de travail des employés assignés au déneigement et à l’entretien extérieur sont particulièrement difficiles l’hiver. Les vêtements et l’équipement requis sont essentiels pour exécuter le travail de façon sécuritaire.
« Jusqu’où ira la direction de l’Université de Montréal avec ce type d’initiative ? Les compressions budgétaires se traduisent par des absurdités de la sorte tandis que l’on gaspille des millions dans des systèmes informatiques non performants », de conclure le conseiller syndical.
Le SCFP 1186 est présentement en négociation avec l’université et a déjà voté pour des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.