Constatant l’impasse lors des négociations, l’employeur a dès lors menacé le syndicat d’un éventuel lock-out en cas de rejet de l’offre patronale. En toute connaissance de cause, jeudi le 18 février dernier, les membres de la section locale 145 d’Unifor ont rejeté l’offre patronale dans une proportion de 97,5%, refusant ainsi l’odieux d’accepter des conditions de travail à rabais pour leurs futurs collègues de travail. « C’est d’autant plus frustrant compte tenu que les négociations se sont vraiment bien déroulées ; dès que le sujet du régime de retraite a été soulevé, la Compagnie a complètement changé d’attitude, il n’y avait plus moyens de se parler » a commenté Maxime Daigle, président de l’unité Brault et Martineau de la section locale 145 d’Unifor.
« Le régime de retraite actuel est en situation de surplus, Brault et Martineau est une entreprise en bonne santé qui domine largement les parts de marché dans son secteur d’activité. Ces gens-là travaillent d’arrache-pied pour répondre aux fluctuations du volume de travail. Là, on fait face à un employeur qui veut s’enrichir sur le dos des travailleurs et ça, on ne l’accepte pas. » a indiqué Oliver Carrière, représentant national au dossier.
Depuis ce matin, le syndicat s’active à organiser un piquet de grève. Le syndicat estime que les discussions devraient se poursuivre à la table de négociation.
L’entrepôt de Brault et Martineau emploie 219 membres d’Unifor et fait la distribution pour tous les magasins du Québec sous les bannières Brault et Martineau, Économax et Ameublement Tanguay.