« Les drames décrits par nos femmes et nos jeunes filles demandent en toute justice une intervention significative que le gouvernement Couillard leur refuse encore une fois. C’est une honte », s’indigne Ghislain Picard, chef de l’APNQL.
Rappelons que les révélations de femmes autochtones en octobre dernier sont maintenant sous enquête par le SPVM accompagné par une observatrice indépendante et deux agents des forces policières autochtones.
L’Assemblée des chefs des Premières Nations Québec-Labrador réclame formellement depuis des mois que le gouvernement provincial prenne ses responsabilités et s’engage fermement dans une enquête publique portant sur les relations entre les forces policières et les membres des Premières Nations. Le gouvernement Couillard ne veut rien entendre, préférant se cacher derrière la responsabilité du fédéral et toute sorte de prétextes qui ne servent qu’à retarder la mise en place de vraies mesures correctrices.
« Ce refus du gouvernement Couillard d’accepter ses responsabilités est une insulte envers nos sœurs. Rien n’est fait pour améliorer leur sécurité. Rien n’est fait non plus pour ramener l’essentielle confiance qui doit être rétablie entre la population des Premières Nations et les services policiers. Par les gestes sans portée qu’il pose aujourd’hui, le gouvernement Couillard confirme son indifférence envers le sort des femmes et jeunes filles des Premières Nations. C’est totalement inacceptable, un déshonneur », conclut Ghislain Picard.