La grève de 24 heures touche le Centre de service francophone Marguerite-Bourgeoys à Montréal (SEPB-579) et la Commission scolaire anglophone Sir Wilfrid-Laurier dans les Laurentides (SEPB-577), chacun de ces centres de service et commissions scolaires représente une quarantaine de corps d’emploi dans le secteur scolaire.
« On préfère toujours avoir une entente négociée, mais quand le gouvernement refuse systématiquement de négocier de bonne foi, qu’il adopte la ligne dure et qu’il nous manque de respect, on se doit d’agir en conséquence. Nos membres veulent de meilleures conditions de travail et ils ont voté dans une forte majorité pour un mandat de grève afin de se faire entendre par Québec », explique Manon Cholette, présidente du SEPB-579.
Des demandes raisonnables
Les demandes des employé-es de soutien ne sont pas extravagantes.
« Nous demandons des augmentations qui sont légèrement au-dessus de l’indice des prix à la consommation. Nous proposons aussi des solutions durables afin d’améliorer l’attraction et la rétention des employé-es parce que c’est un gros problème. Les travailleuses plus âgées prennent souvent une retraite hâtive alors que beaucoup de jeunes quittent après quelques années parce que les conditions d’exercice d’emploi sont invivables », ajoute Kate Baldwin, présidente du SEPB-577.
Les employé-es de soutien du Centre de service Marguerite-Bourgeoys tiendront des lignes de piquetage à plusieurs endroits dont le plus important sera au siège social du CSSMB situé au 1100 boulevard Côte-Vertu Ouest à Saint-Laurent.
Les grévistes de la Commission scolaire anglophone Sir Wilfrid-Laurier feront aussi du piquetage à plusieurs endroits, mais les journalistes peuvent parler à des responsables syndicaux devant les bureaux de la commission scolaire située au 235 montée Lesage à Rosemère.
Quatre autres journées de grève en banque
Les 13 et 20 février dernier, les cinq centres de service et commissions scolaires du SEPB-Québec avaient voté dans une proportion de 91 % en faveur d’un mandat de grève de cinq jours. Trois autres unités ont utilisé une journée de grève le 11 mai dernier. Le soutien scolaire du SEPB-Québec a donc toujours quatre journées de grève en banque.
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