Pour l’occasion, les CALACS à travers la province organisent des marches, des expositions et bien d’autres activités. Cela fait plus de quarante ans que le Regroupement et ses 26 centres membres luttent contre la culture du viol par le biais de la prévention, de la défense des droits et de l’aide aux victimes et survivantes d’agressions à caractère sexuel.
Avec cette nouvelle campagne de sensibilisation, les CALACS invitent l’ensemble de la population à tendre vers une culture du consentement qui favoriserait des attitudes saines et égalitaires face à la sexualité et où plus aucune forme de violence ne serait minimisée.
Pour ce faire, le consentement doit à la fois se trouver à la base de nos relations et être abordé avec sérieux à l’échelle de la société. Le thème « Se parler, en parler : vers une culture du consentement » souligne ces deux dimensions.
Il faut d’abord se parler et s’écouter soi-même, puis se parler entre partenaires pour valider le consentement sexuel. Celui-ci doit être exprimé de façon libre, éclairée et enthousiaste pour chaque activité et il peut être retiré à tout moment.
« Pour faire advenir une culture du consentement, nous devons aussi en parler collectivement : déconstruire les tabous, les mythes et les préjugés. C’est ce que les CALACS font au quotidien », explique Camille Souza, du CALACS de Trois-Rivières.
« Cela passe impérativement par la lutte contre les inégalités, rappelle Karoleanne Thériault, du CALACS L’espoir des Îles, car les agressions à caractère sexuel font partie de la problématique plus large de la violence faite aux femmes et de son intersection avec d’autres contextes d’oppression, de discrimination et d’exclusion. »
L’histoire de la Journée d’action contre la violence sexuelle faite aux femmes remonte aux marches « La rue, la nuit, femmes sans peur » des années 1970, un mouvement féministe international qui visait à dénoncer les violences et à se réapproprier l’espace public.
« Les CALACS sont fiers de faire vivre cette tradition, depuis 1981, tous les troisièmes vendredis de septembre », déclare Isabelle Corbin, du CALACS des Rivières Haute-Yamaska Brome-Missisquoi.
Les individus et organismes souhaitant participer à la diffusion de la campagne « Se parler, en parler : vers une culture du consentement » sont invités à contacter le RQCALACS afin d’en recevoir les outils visuels en formats imprimés et digitaux, réalisés avec la contribution financière du Ministère de la Justice du Canada.
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Empreinte
Pour consentir à une activité sexuelle, il est essentiel de se sentir :
– LIBRE d’accepter, de refuser, de changer d’idée sans risque de conséquences. Céder à une relation sexuelle suite à des contraintes physiques, la menace, la manipulation, l’insistance n’est pas consentir ;
– en SÉCURITÉ, c’est-à-dire ne pas craindre d’être violentée tant au niveau physique que psychologique (humiliation, intimidation, insultes) ;
– RESPECTÉ(E) dans ses besoins, ses choix, son rythme, ses intérêts, et ce, sans pression ni chantage ;
– d’ÉGAL(E) À ÉGAL(E), c’est-à-dire être égale à l’autre dans ses droits et libertés (âge, capacités physique et mentale, position d’autorité).
– En état de donner son accord
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