Le 30 août dernier, les débardeurs du port de Québec avaient voté pour des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève à 98,5 % et en exerçaient certains depuis pour faire avancer les discussions à la table de négociation.
« C’est vraiment terrible que l’employeur soit capable de mettre à la porte nos membres tandis que nous sommes encore à la table de négociation. Non seulement l’employeur fait mal à l’économie locale en ralentissant le service d’arrimage au port, mais il va aussi faire du tort à l’image internationale de notre ville, car nous sommes en pleine saison des croisières. Nous croyons toujours que la solution à nos différends se trouve à la table de négociation », de dire Dominic Cordeau, conseiller syndical du SCFP.
Les parties sont en pourparlers depuis le mois de juin 2022. Les discussions achoppent sur l’horaire de travail. L’employeur maintient sa demande d’avoir des quarts de travail de 12 heures. Les membres ne veulent pas d’horaires de ce type, car ils désirent protéger l’important équilibre entre le travail et la vie personnelle. Comme partout ailleurs, il y a un manque de personnel au port de Québec et l’employeur s’acharne à faire porter le fardeau de cette situation sur le dos des débardeurs.
« Ce n’est pas en diminuant la qualité des conditions de travail que l’on va attirer plus de main-d’œuvre et les membres sont mobilisés à ce sujet », d’ajouter le conseiller syndical.
Des rencontres entre les parties sont prévues en octobre. Le port de Québec est le plus ancien au pays et joue un rôle important dans l’économie locale.
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