« Nous avons participé au Rendez-vous de la forêt et avons pleinement souscrit aux engagements du gouvernement québécois en matière de sylviculture alors évidemment, ce premier pas nous convient. Cependant, il y a encore d’autres actions à poser pour réellement arriver à bâtir et maintenir des conditions de travail stables et attrayantes qui assureront une main-d’œuvre qualifiée », a commenté Renaud Gagné, directeur adjoint d’Unifor.
Plus spécifiquement, le syndicat Unifor estime que les règles d’attribution des contrats lors des appels d’offres devraient tenir compte des capacités organisationnelles et financières des soumissionnaires afin qu’ils garantissent des conditions de travail décentes à leurs travailleuses et travailleurs. « On doit aussi s’occuper au plus vite de l’inévitable question de l’harmonisation des lois afin que les lacunes législatives qui restreignent le droit à la syndicalisation et à la négociation soient corrigées. C’est l’un des plus sûrs moyens de maintenir la stabilité de la main d’œuvre », a conclu M. Gagné.