Concernant Amos, il s’agit d’un projet piloté par la compagnie Forex qui permettra la réouverture de l’usine, qui avait fait faillite en 2008, ainsi que la construction d’une nouvelle usine de panneaux OSB sur le même site. À terme, l’entreprise embauchera plus de 300 travailleuses et travailleurs.
Pour l’usine de Val d’Or, le problème concernait la vétusté des équipements qui ne répondront bientôt plus aux exigences environnementales et qui nécessitaient donc des rénovations majeures. Ainsi le projet de modernisation de la machinerie pourra se faire assurant du même coup, la consolidation de près de 140 emplois pour les membres. Au surplus, de manière indirecte, plusieurs scieries de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec en bénéficieront puisqu’elles pourront continuer à écouler leurs produits de sciure et de rabotage.
Relance de l’usine Louisiana-Pacific à Chambord
Unifor, qui représente aussi les travailleurs de cette usine actuellement fermée, demande au gouvernement de travailleur à la relance de Chambord. « Le marché du panneau est en progression, c’est le temps de profiter de la situation en s’assurant que nos usines prennent leurs parts de marché, il ne faut pas rater l’occasion », a mentionné M. Gagné.
Des problèmes pour les travailleurs forestiers qui perdurent
Si le syndicat accueille favorablement ces annonces, il rappelle cependant que la situation des travailleurs de la forêt - qui ont perdu la protection de leurs accréditations syndicales sur certains territoires de coupe depuis l’entrée en vigueur du régime forestier - est toujours aussi préoccupante. « Nous attendons des nouvelles des ministres Laurent Lessard et Sam Hamad dans ce dossier afin qu’ils procèdent à l’harmonisation des lois comme ça aurait dû être fait dès le départ. Ce sont les Libéraux qui ont créé cette aberration, c’est à eux de corriger la situation », a indiqué M. Gagné. Le syndicat rappelle que depuis l’entrée en vigueur du nouveau régime, les conditions de travail des forestiers ont été durement affectées.