De Paris,
Les larmes d’une jeune femme blessée, se sont mues en aura planétaire ! Le préjudice moral infligé à la Championne olympique de boxe, est d’une cruauté abyssale.
Contre la haine, Imane n’a pas déposé les armes. Elle flamboie !
Murés dans l’imprescriptibilité de leur supériorité et le rejet de l’autre, les Occidentaux répugnent qu’un l’Africain (e) déshérité inscrive sa prouesse sur leur trajectoire. Eux qui qui ont édifié une civilisation par le cimeterre et la spoliation de cet même être vulnérable, s’adjugent l’autre médaille, celle des Champions du dénigrement, de l’exclusion et de la jalousie !
Ces J.O 2024, dispendieux, se sont illustrés par des manœuvres absconses, de déchaînement haineux, de cabales dans les officines sibyllines et impénétrables citadelles des Instances du « noble Art » dont la Fédération Internationale de Boxe, pour dézinguer une jeune étoile porteuse de valeurs, réfractaire à l’humiliation, l’abus, l’atteinte à l’honneur et le racisme. C’est aux moyens d’ostracisation et d’oppression (Hogra) qu’on décapite le rayonnement de l’autre.
Dans le peloton de ces bourreaux de l’excellence arabo musulmane, appelés à rendre des comptes devant la Justice, (Attendons-nous à un classement sans suite) figurent plusieurs personnalités : Elon Musk, patron d’entreprises technologiques qui risquerait une peine de 5 ans de prison et 250 000 euros pour avoir participé à la diffusion de messages injurieux et d’attaques personnelles sur sa plateforme, ainsi que l’inconsolable et ulcéré Donald Trump, fier de son ineptie diffamatoire : « Qui veut voir les hommes pratiquer du sport à haut niveau aux côtés des femmes ? »
Parmi les lyncheurs (ses) portant atteinte à l’honneur d’Imane Khellif, présentement dans le viseur du parquet chargé de lutter contre la haine en ligne, la romancière américaine J.K Rowling. Soucieuse de l’étendue de son notoriété sur le Net, elle adresse un message avec photo à ses 14,2 millions d’abonnés dans lequel elle « accuse la sportive d’être un homme ».
L’impact sur les réseaux sociaux est dévastateur. Mais Imane, sans verser dans le pamphlet, sait déjà qu’elle est une Icone !
Les scénaristes et les écrivains vont se l’arracher
A Paris, la machine judiciaire se met déjà en branle. Sur le pied de guerre, le cabinet de l’avocat au barreau, Nabil Boudi, fait part de la résolution d’Imane Khelif de « déposer plainte pour faits de cyber harcèlement aggravé auprès du pôle de lutte contre la haine en ligne »
L’Avocate palestino-américaine Lina Hadid emboite le pas à son collègue pour plaider la cause d’Imane : « Je ferai partie de cette équipe juridique, bénévolement » promet-elle.
Sa dignité, son amour propre, éraflés, l’Athlète de 25 ans issue d’une bourgade rurale déshéritée, déclare aux médias algériens : « Je pense que mon Honneur est maintenant intact. Mais les injures dont j’ai été victime étaient accablantes. Ça fait basculer une vie. Je suis née femme, j’ai grandi en tant femme et concouru comme femme. Ceux qui ont douté de ma féminité, sont les ennemis de la réussite. Les attaques rendent la Médaille plus belle ! » répond avec sagesse la Lauréate.
Prenant cause et fait pour Imane, le Président du Comité International Olympique (C.I.O), l’allemand Thomas Adams, débusque la « cuisine » assassine de la Fédération Internationale de Boxe pour bannir l’Algérienne : « Le test, la méthode utilisée, l’idée même de ce test, rien de tout cela n’est légitime et ne mérite donc aucune réponse » s’insurge ce dernier.
Même pot aux roses pour la médaillée Kaylia Nemour.
La vidéo d’un Marocain outré par la connivence, fera le tour du monde : « Vous voyez ces larmes ? Vous allez le payer cher ! Comment ? Elle va rafler la médaille. Dieu ne tolère pas la Hogra ! ».
Le jour du triomphe. Dans un café parisien plein comme un œuf, Place de la République, la tension est à son paroxysme avant le début de la finale avec la chinoise Yang Liu. La médiatisation de l’injustice avait ameuté un bataillon de femmes de tout âge, mais aussi d’hommes que l’on voit affluer, drapeau algérien sur les épaules.
Il y a plus de monde à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’estaminet. Les téléphones portables vont faire du RTT jusqu’à l’aube : « Vite ! A’MMA » s’écrie une jeune femme à sa mère complètement essoufflée sous son hijab. La maman décline l’offre de s’asseoir sur une chaise. Toutes les deux s’approprient l’ambiance explosive nationaliste, l’adrénaline à fleur de peau. Toutes les deux sont marocaines venues soutenir Imane, l’emblème de l’Algérie flottant au-dessus de la tête.
Le combat tient en haleine la planète. Il se clôt par un jeu de jambes à la Mohamed Ali et une victoire de l’Algérienne qui reçoit - alors qu’elle n’a pas quitté le Ring - un coup de fil du Président Tebboune, irradié de bonheur.
Extatique, la communauté arabo- musulmane de par le monde, prend toutefois acte, que les zones d’ombre dans lesquelles on l’assigne, ne sont pas le fruit du hasard.
Maître de son savoir-faire et savoir- être, Imane Khelif est entrée dans l’Histoire par la grande porte !
O.H
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