« Depuis les derniers mois, nous n’avons cessé de nous mobiliser afin de dénoncer la hausse des frais de scolarité. À partir d’aujourd’hui, nous augmenterons la pression à chacune de nos actions, jusqu’à ce que le gouvernement renonce à augmenter les frais. » déclare Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de l’ASSÉ.
Déjà ce matin, des militants et militantes de l’ASSÉ ont symboliquement mis en vente leur cégep ou leur université, afin de protester contre la hausse de leur facture étudiante de 1625$ annuellement à terme. En effet, d’immenses affiches d’agences immobilières ont été mises en place devant le cégep de Sherbrooke, le cégep Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse, le collège Saint-Laurent à Montréal et le cégep François-Xavier-Garneau à Québec, l’Université McGill et l’Université du Québec à Montréal. « Nous mettons aujourd’hui nos cégeps et nos universités en vente pour illustrer l’absurdité de la vision de l’éducation qu’à le gouvernement libéral. Pour nous, l’éducation n’est pas une marchandise ou un investissement économique, mais plutôt un droit fondamental », ajoute le porte-parole. « Ce qui se cache derrière la hausse des frais de scolarité, c’est la privatisation du système d’éducation québécois ».
« Le gouvernement libéral justifie sa hausse des frais de scolarité en affirmant que l’éducation postsecondaire sert avant tout l’économie. Pour nous, elle est plutôt un service public qui doit être accessible à tout le monde, peu importe l’épaisseur de son portefeuille ! » conclut Gabriel Nadeau-Dubois.
Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement près de 45 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour l’accessibilité à un système d’éducation gratuit, public et de qualité.