« Les augmentations consenties aux élus s’appuient notamment sur le rattrapage salarial afin de retenir et attirer les personnes compétentes, un critère similaire que nous réclamons aussi pour nos membres. Cette lucidité du gouvernement, quand vient le temps d’augmenter le revenu des députés, doit aussi s’appliquer au personnel des services publics, car présentement il n’est plus en mesure de compétitionner avec bien des employeurs, y compris les secteurs privé, municipal et fédéral, qui offrent une rémunération plus élevée pour des tâches similaires. Comme je dis toujours : ce qui est bon pour minou est bon pitou ! », explique Christian Daigle, président général du SFPQ.
Rappelons que dans ses demandes, le SFPQ réclame une augmentation annuelle supplémentaire de 4 % afin d’amorcer un rattrapage salarial avec le reste du secteur public. Il demande aussi l’instauration d’un mécanisme d’ajustement automatique des salaires à l’inflation. L’indice des prix à la consommation (IPC) du Québec de l’année précédente serait l’indicateur utilisé pour indexer les salaires.
« La pénurie de main-d’œuvre se vit toujours dans les ministères et organismes et a des impacts dans la vie des citoyennes et des citoyens. On n’a qu’à penser à l’attente au comptoir ou en ligne à la SAAQ, au Tribunal administratif du logement dont les délais d’attente ne cessent d’augmenter, à l’appareil judiciaire qui peine toujours à recruter du personnel. Les personnes responsables des inspections, des contrôles, de la vérification, de l’octroi d’aide financière sous toutes ses formes et de l’entretien de nos routes méritent aussi d’obtenir un rattrapage salarial. L’offre monétaire pour nos membres doit être bonifiée pour éviter de creuser davantage le fossé salarial qui sépare la fonction publique du reste des travailleurs québécois », rappelle monsieur Daigle.
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