« En juin 2011, le gouvernement Harper affirmait devoir adopter une loi spéciale obligeant les membres du STTP à retourner au travail afin de protéger l’économie, a déclaré Denis Lemelin, président national du STTP. Mais notre document de recherche expose, à l’aide de données sur les faillites et le chômage, que les conséquences économiques de l’arrêt de travail ont été négligeables. »
« Qui plus est, l’arrêt de travail n’a coûté à Postes Canada qu’environ 58 millions $, et non pas des "centaines de millions de dollars" comme l’affirme son président, Deepak Chopra », a indiqué M. Lemelin.
Les auteurs expliquent qu’en dépit des effets négatifs subis par certaines entreprises, il n’existe aucune preuve permettant de croire que leur viabilité a été menacée par les grèves tournantes. Les auteurs prouvent que les organismes de charité, les organismes à but non lucratif, les groupes de personnes âgées et les organismes œuvrant en régions rurales ou éloignées ont subi des conséquences négatives qui se sont avérées temporaires.
« Le document prouve que le gouvernement Harper n’a pas adopté la loi spéciale de retour au travail, il y a un an exactement aujourd’hui, pour des raisons économiques, a déclaré M. Lemelin. Il l’a adoptée parce qu’il a dans sa mire les travailleurs et travailleuses. »
Le document de recherche du STTP, qui s’intitule Les répercussions économiques de la grève et du lock-out à Postes Canada : Dommages économiques permanents ou contretemps temporaires ?, a fait l’objet d’un exposé, plus tôt ce mois-ci, dans le cadre de la conférence de l’université Rutgers sur l’économie de la poste et de la livraison, qui s’est déroulée à Brighton, au Royaume-Uni.