« Alors que la convention collective est échue depuis le 31 décembre 2018, l’employeur a toujours reporté les rencontres de négociation. Donc, plus de neuf mois après l’échéance de la convention, il n’y a toujours pas eu de rencontre de négociation. Les membres du SQEES-FTQ lancent un message clair à l’employeur avec ces trois jours de grève : venez à la table de négociation et négociez de bonne foi. Autrement, nous irons de l’avant avec des moyens de pression plus intenses », explique Marie-Claude Saint-Pierre, conseillère syndicale au SQEES-FTQ.
Sous le thème de la campagne Prendre soin de nous, toujours pour vous, les demandes du SQEES-FTQ sont claires : un minimum de 15 $ de l’heure et des augmentations minimales de 1 $ de l’heure par année pour les trois prochaines. Ces demandes sont accompagnées d’une clause de protection à l’égard du salaire minimum, c’est-à-dire, l’indexation au montant d’augmentation annuel du salaire minimum.
« Actuellement, les salaires à la résidence Marie-Clothilde sont parmi les plus bas du marché. À titre d’exemple, les personnes préposées aux bénéficiaires sont embauchées au salaire minimum et n’ont même pas 14 $ de l’heure au sommet de l’échelon. Il n’est pas étonnant que la résidence ait un grave problème de rétention et d’attraction de main d’œuvre. Il faut hausser significativement les conditions de travail, ça urge ! », s’exclame Mme Saint-Pierre.
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