« Des temps de parcours réalistes sont essentiels pour offrir un service de qualité aux utilisateurs et pour concevoir des horaires adéquats pour les chauffeurs », d’expliquer Nina Laflamme, conseillère syndicale avec le SCFP.
Toujours dans le cadre de la refonte du plan de transport, l’employeur refuse d’accorder aux salariés des dispositions portant sur la sécurité d’emploi.
« Le transport public est pourtant important pour les Trifluviens. Nous voulons assurer nos membres et le public que le service sera offert par des professionnels du transport urbain. Ce qui est recherché, c’est la sécurité d’emploi pour se prémunir contre la sous-traitance et l’impartition. »
Au niveau monétaire, le syndicat déplore que le temps de déplacement des conducteurs entre le garage et le début du trajet d’autobus, qui n’est pas toujours le même, ne soit pas rémunéré. Pourtant, il s’agit indéniablement de temps de travail.
Finalement, les assurances collectives, très coûteuses et extrêmement insatisfaisantes, sont aussi au cœur des préoccupations du comité de négociation. Le syndicat conteste d’ailleurs l’acharnement de l’employeur à continuer avec le même courtier d’assurances quand celui-ci n’offre pas les meilleurs tarifs aux parties, en termes de couverture équivalente, comparé aux concurrents.
Un message, un commentaire ?