« Ça montre bien à quel point cet employeur se moque des lois québécoises, que ce soit au sujet des travailleurs de remplacement ou au sujet des clauses orphelins qui désavantagent les nouveaux travailleurs. La Commission des relations de travail doit maintenant rappeler à l’ordre la Coop Taxi Laval, afin qu’elle cesse d’avoir recours illégalement à des travailleurs de remplacement pour accomplir l’ouvrage des grévistes », fait valoir la représentante syndicale des Métallos, Silvy Vaudry.
Par ailleurs, les représentants de l’employeur ont reconnu lors de l’enquête que des chauffeurs et d’autres personnes effectuaient à partir de leur domicile du travail normalement accompli par les répartiteurs en grève. Cela contrevient à l’esprit de la Loi anti-briseurs de grève, qui vise à empêcher de faire effectuer les tâches des grévistes par d’autres employés que les cadres d’une entreprise.
Selon les offres de l’employeur, le salaire horaire qui oscille actuellement entre 15 $ et 20 $ l’heure pourrait être abaissé à aussi peu que 11 $ l’heure.
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques (mines, métallurgie, fabrication industrielle, hôtellerie, restauration, camionnage, taxi…).