Avec son discours annonçant des élections anticipées, Alexis Tsipras est apparu avec un autre visage, complètement et radicalement opposé aux engagements pris jusqu’alors et aux luttes de SYRIZA.

La première et principale promesse faite par Tsipras est le soutien au troisième mémorandum d’austérité et à la situation difficile créée par ce dernier pour le pays, un mémorandum qu’il a accepté de signer sans en référer ni aux membres et ni aux cadres de SYRIZA.

Les élections décidées par Alexis Tsipras constitue un déni complet au fier "NON" du référendum. Elles sont une pierre tombale jetée sur les luttes contre le mémorandum et sur les attentes anti-austéritaires de la population. Le but de ces élections express annoncées au milieu de l’été est de rejeter l’engagement anti-mémorandum SYRIZA mais aussi de demander au peuple grec de mettre un nœud coulant autour de son propre cou et d’approuver un nouveau protocole en votant en faveur de Tsipras ou de la Nouvelle Démocratie ou du PASOK ou pour To Potami, soit les partis du nouveau consensus pro-austérité.

Fidèle aux engagements de SYRIZA, conformément au "NON" du peuple grec, la Plate-forme de gauche lève haut la bannière de la lutte pour une alternative à la crise, pour la reconstruction productive et progressiste du pays.

La Plate-forme de gauche contribuera immédiatement à la création d’un large Front anti-mémorandum démocratique, progressiste qui va se présenter aux élections de se battre pour l’annulation de tous les mémorendums et pour l’annulation de la majeure partie de la dette. Pour défendre le "NON" combatif du peuple grec au référendum du 5 Juillet Pour mettre fin à l’austérité salariale, dans les les pensions et les dépenses sociales. Pour arrêter le bradage des biens publics et des actifs de la Grèce. Pour orienter le pays sur une nouvelle voie de l’indépendance nationale, de la souveraineté, de la reconstruction et vers un nouveau cours progressiste

Jeudi, 20 Août 2015