Gagner sa dignité …. Parce que nous l’avions perdue ? Nous sommes femmes assistées sociales et fières de nous-mêmes : on s’organise avec peu, on s’implique bénévolement, nous éduquons nos enfants et nous aidons nos parents. Notre sort, M. Hamad n’était pas d’être pauvres, nous n’avons pas choisi de vivre de l’aide de dernier recours : nous avons eu un accident de parcours. Vous avez l’air d’oublier que l’aide sociale, c’est un droit ! Comme Hippocrate disait : « D’abord, ne pas nuire ». Alors arrêtez de nous appauvrir avec des réformes infructueuses. Si vous voulez vraiment que nous, femmes assistées sociales, puissions améliorer notre sort, couvrez d’abord 100% de nos besoins de base et arrêter de couper les pensions alimentaires destinées à nos enfants. De l’argent, il y en a, entre autres, dans vos hausses de salaires, dans les paradis fiscaux et dans les avions de Bombardier.
Mélanie et Paule
Militantes