Ils ont ainsi souligné leur grève de deux jours, 9 et 10 novembre, dans le cadre des grèves tournantes du Front commun du secteur public québécois. Ils ont lancé un cri du coeur pour que le gouvernement reconnaisse et respecte davantage les employés de soutien des écoles du Québec.
« Il y a un rôle vital qui est joué par les secrétaires, les concierges, les techniciennes en éducation spécialisée, les éducatrices en service de garde et tous les autres employés de soutien. Ils tiennent les écoles à bout de bras de bien des façons. Malheureusement, ils ne perçoivent aucun appui, aucune reconnaissance de la part du gouvernement actuel. La première des choses seraient qu’ils cessent de s’appauvrir à cause d’augmentations salariales de 0 % », a expliqué Anick Hamel, présidente du SCFP 2057.
Parmi les nouvelles offres déposées par le gouvernement Couillard le 6 novembre, on dénote une proposition d’augmentations salariales sur cinq ans de 0 %, 1 %, 1 %, 1 % et 0 %. La déception des employés de soutien est complète puisque la proposition précédente était de 0 %, 0 %, 1 %, 1 % et 1 %. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas répondu à leur volonté de stopper leur appauvrissement, ni de combler leur retard de rémunération globale par rapport aux autres salariés du Québec.
Ces jours-ci, le SCFP diffuse d’ailleurs une publicité visant à valoriser les employés de soutien des écoles du Québec, disponible à http://bit.ly/1HFf5L8
Le 26 octobre, les employés de soutien de la commission scolaire ont débrayé durant 24 heures pour la première fois de l’automne. Ils prévoient trois autres jours de grève en cas de blocage persistant des négociations, soit du 1er au 3 décembre.