.Au croisement des luttes féministes et de l’écologie, l’écoféminisme, né dans les années 1970, refait surface dans un contexte d’urgence climatique.
•Un livre qui montre que la décroissance est un féminisme et une lutte contre la société patriarcale.
Écrivaine libertaire et prolifique, militante chevronnée, pionnière du mouvement féministe et de la décroissance, Françoise d’Eaubonne (1920-2005) est à l’origine du concept d’écoféminisme. L’oppression patriarcale des femmes et l’exploitation capitaliste de la planète découleraient des mêmes mécanismes de domination et doivent donc être combattues ensemble.
Incompris voire tourné en dérision en France, son projet de muter vers une société autogestionnaire, fondée sur l’égalité des sexes, des peuples et la préservation de la nature fait largement écho aux idéaux de la décroissance.
Caroline Goldblum nous montre la pertinence et l’actualité des idées et modes d’action écoféministes dans un contexte d’urgence climatique.
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EN PIÈCE JOINTE.
FRANÇOISE D’EAUBONNE
Romancière, essayiste et biographe prolifique, Françoise d’Eaubonne cofonde le MLF (Mouvement de Libération des Femmes) au sein duquel elle anime le groupe Écologie et Féminisme, puis le FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire). Sa vie est marquée par ses nombreux engagements. Elle ne séparera jamais son travail d’écrivaine de ses activités militantes.
L’AUTRICE, CAROLINE GOLDBLUM
Après avoir dédié un mémoire de master à la revue féministe Sorcières, Caroline Goldblum consacre ses recherches à Françoise d’Eaubonne. Elle a notamment rédigé sa notice biographique dans le Dictionnaire des féministes publié aux éditions PUF. Autrice de nombreux articles, elle a récemment signé la postface à la réédition d’Écologie et féminisme. Révolution ou mutation ? aux éditions Libre & solidaire.
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