« Du côté du système de santé, on constate que l’Outaouais obtient seulement 75,4 % des dépenses moyennes de programmes per capita. Ce déficit de 25 % mène à une prestation de services de moindre qualité pour la population outaouaise par rapport à celle du reste du Québec », relève Bertrand Schepper, l’auteur de l’étude. « La RAMQ doit payer pour les gens qui vont se faire soigner en Ontario. Si ces personnes pouvaient obtenir le service au Québec, non seulement les contribuables québécois·es épargneraient plus de 100 M$ par an, mais en plus, cela créerait 1 650 emplois permanents. »
En ce qui a trait au système d’éducation postsecondaire, le financement y est en retard à tous les niveaux, des diplômes professionnels à l’université en passant par le cégep. « En éducation postsecondaire comme en santé, les différents indicateurs montrent un manque flagrant dans les investissements en infrastructures. On observe également ce manque au niveau du nombre et la diversité des programmes d’étude disponibles. Au prorata de la population, l’Outaouais compte 12 000 étudiant·e·s de moins qu’elle ne le devrait. Cela se répercute sur le PIB outaouais à une hauteur de plus de 225 M$ sur le PIB de l’Outaouais », ajoute le chercheur.
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