Une réponse politique et culturelle au climat ambiant
Cette idée de festival est née d’un profond malaise : que ce soit les femmes autochtones, la communauté musulmane ou les réfugié-e-s syrien-nes, les victimes de préjugés et de discrimination religieuse, culturelle ou raciale se multiplient autour de nous. Pour le comité organisateur, ne rien faire devant les injustices vécues quotidiennement par des ami-e-s, des membres de notre famille, des membres à part entière de notre communauté, voilà ce qu’ils et elles ne pouvaient plus laisser aller.
Selon le porte-parole, Nicolas Villamarin, ce festival se veut une forme de réponse à toutes ces attaques : "Trop longtemps nous avons laissé grandir la peur de l’autre, le repli identitaire et les préjugés. Nous ne pouvons plus détourner le regard ou faire semblant de ne pas entendre. Ce festival est une réponse, une forme de reprise de l’espace public par des personnes qui veulent envoyer un message clair antiraciste dans la région. "
Une première soirée réussie
La salle était bien remplie pour la première soirée du Festival contre le racisme. Ce sont les artistes Anne-Christine Guy, L’Orchestre du Bas-Bijou et Robert Fusil et les chiens fous qui ont introduit ce festival avec leurs saveurs folks.