« Nous constatons aujourd’hui le triste et déplorable impact de la perte de contrôle des fleurons de l’économie québécoise. Le nouveau propriétaire ontarien de Saint-Hubert, Les Entreprises Cara Limitée, prétend que le restaurant fermera à cause de sa mauvaise performance financière, mais a refusé de partager l’économie québécoise ses chiffres avec les employés. Or, nous savons que ce Saint-Hubert se classe en troisième position parmi les établissements de la chaîne en termes des livraisons, avec jusqu’à 26 000 livraisons par trimestre. Il y a lieu de se questionner sur la véracité des motivations évoquées par l’employeur. »
Le député se réjouit que les 75 employés qui sont affectés ont signalé, à forte majorité, leur intérêt de former une coopérative de travail qui reprendrait la gestion du restaurant. Mais cette demande est restée sans réponse des propriétaires aujourd’hui. « Le gouvernement doit appuyer la démarche des employés de former une coopérative. Cette demande très raisonnable permettrait de sauver presque 80 emplois avec des conditions de travail meilleures que ce qu’on retrouve généralement dans la restauration », a conclu le député de Mercier.