Introduction
Un peuple à qui on dénie sa souveraineté et qu’on conditionne à participer à une parodie de démocratie dans laquelle les décisions ne sont jamais prises collectivement avec et pour le peuple ; quelles que soient les directives prises elle seront contestées.
Vous aurez beau traiter les gens de populistes, d’égoïstes et d’irresponsables, vous n’emporterez pas pour autant le suffrage et l’adhésion de ses millions de personnes ségréguées socialement et économiquement et pour la grande majorité dans la souffrance.
Toute injonction qui renforcera à chaque fois un peu plus les contraintes et la souffrance déjà existantes, quelle que soit l’intention ne pourra jamais sans concertation juste, honnête et équitable avoir l’adhésion populaire.
Il est même salutaire que le peuple se pose des questions sur tout et prenne des positions sur tout, surtout quand les injonctions sont imposées comme des slogans, des punitions et des ordres. Refuser les question des citoyen qui doivent donc se laissé dicté leur action c’est la négation de la démocratie .
La vérité est toujours la confrontation entre tous les points de vue qu’on se le dise !
1. Tout ce qui va suivre n’est que le fruit de mon imagination ou peut être pas ?
Voilà comment le bloc bourgeois a conditionné notre pensée : une parano a envahi nos écrans 24 heures sur 24, le même témoignage mortifère partout, à tout moment et en tous lieux le même scénario nous est répété mille fois.
Une punition divine, un virus nous aurait attaqué. C’est la guerre ! Notre ennemi invisible peut à tout moment s’insinuer en nous par le derme, l’épiderme, l’hypoderme, s’approprier de nos viscères et nous neutraliser. Notre enveloppe corporelle est en danger et ne nous protège plus, nous sommes tous susceptibles d’être contaminés et de devenir des zombies potentiellement dangereux.
Le choc est tellement violent qu’il nous a sidéré voire pétrifié, la peur est devenue notre seul et unique compagnon.
Toute personne s’approchant de nous devient l’ennemi qu’il faut impérativement par la malice de la distance sociale écarter et si nécessaire assigner à résidence par décret et par la force d’une justice sanitaire qui devient despotique. Police sanitaire qui n’a pas tardé à mettre en place le principe de précaution y compris « high tech » et qui va vite devenir un moyen d’intimidation et de contrôle social drones compris . Le principe de précaution c’est l’obéissance à une novlangue et à des règles, des normes, des croyances et des théories au contenu indéterminé, c’est souvent le respect de procédures contraignantes pour le peuple.
En France, un million de contraventions ont été dressées pendant le début de cette pandémie sur base de ces précautions et près de 15,5 millions de contrôles ont été effectués1. En Belgique, la barre du million d’euro d’amendes sera déjà franchi au début de la crise2.
Du jour au lendemain, nous sommes tous devenus des mineurs potentiels qui ne sont plus capables de discernement et dont il faut impérativement limiter les choix, les libertés et la souveraineté au motif que nous n’en sommes plus dignes car susceptibles de causer du tort à autrui, il faudrait donc nous en déposséder !
Il faudrait manu militari se plier à la « moraline » comportementale et au conditionnement infantilisant imposé par nos experts pendant notre promenade du prisonnier et le restant du temps se confiner. Tout en mettant à distance respectable le monde entier et en nous confinant dans un périmètre qui devient dorénavant notre bunker ou plus précisément notre prison. Pères, mères, frères, sœurs, grands-parents, tout le monde devient suspect, il faut bien sauver sa peau, seul le virus compte !
L’éloignement, le confinement et la « muselière » deviennent d’un jour à l’autre notre seule option. Vive l’école de la distanciation « anti-sociale » : plus de socialisation, plus de contact et plus de mutualisation pour nos enfants et pour le nouveau monde de demain.
Pour information, « le masque entrave ou interdit les plus humaines des activités humaines » à commencer par la conversation, la respiration, l’alimentation, l’affection, le baiser, la contestation et les rapports sociaux. En gros, tout ce qui nous fait vivre et qui crée du lien devient d’un jour à l’autre interdit, ce n’est pas rien.
Si en plus toutes ces injonctions invasives sont instrumentalisées politiquement, fini la contestation sociale, fini les manifestations, fini les rassemblements subversifs. Bref, du pain bénit pour nos bourreaux.
Dorénavant et pour le futur, nous allons devoir nous soumettre et abdiquer une partie de nos libertés pour sauver nos vies et - élément d’autorité imparable de nos sermonneurs - surtout celle des autres !
Des recommandations d’experts « hors-sol » et souvent contradictoires, faut-il le préciser, qui se transforment toujours en impositions arbitraires sans concertation ni referendum par, pour et avec le peuple, c’est évidemment avec la peur la seule chose qu’on retiendra de cette crise.
Il aurait été bien plus avisé, moins onéreux, plus juste et plus efficace sur le plan sanitaire de préserver la santé de chaque citoyen en renforçant les services sociaux et en permettant à chaque citoyen de vivre et de manger dignement. Vouloir stériliser et confiner toute la planète est une pure folie et est totalement contraire aux lois du vivant.
L’important n’est pas de survivre dans l’angoisse et dans la peur mais de vivre humainement et dignement.
Quoique nos experts puissent penser, le meilleur vaccin pour faire barrage à n’importe quel virus est une bonne hygiène de vie, une bonne hygiène motrice et une bonne alimentation qui renforce naturellement l’immunité individuelle. Ce sont comme d’habitude les plus fragiles les laissés-pour- compte et les pauvres qui payeront le prix fort de cette crise.
Le bloc bourgeois qui a crée la pénurie na pas vu venir la crise mais très vite il va retomber sur ses pattes. Seul le peuple déjà ségrégué et confiné dans ces liberté depuis bien longtemps en payera doublement le prix ! En plus, c’est lui seul qui sera en permanence maltraité et culpabilisé.
2. Soyons volontairement sarcastiques et bousculons les dogmes et les normes de nos élites.
On brandit la science comme élément d’autorité sur la pandémie pour clouer le bec de ceux d’en bas et maintenir les masses « ignorantes » à distance et dans le moule : « Taisez-vous, nous les experts on sait ! ». Bref, c’est 99% des citoyens qui d’un trait sont exclus du débat.Débat qui se prive du même coup d’une intelligence collectives .
Comme si la science n’était pas pleine d’erreurs, de spéculations et souvent « hors-sol » et comme si la science était neutre et se promenait comme un électron libre en dehors de tout contexte politique, social et économique. La science n’est-elle jamais mise au service de la barbarie et instrumentalisée par des lobbies bourrés de conflits d’intérêts ?
Une science pour le peuple et une science contre le peuple ce n’est pas la même chose ! Comme le disait Galien (célèbre médecin de l’antiquité) : « science sans conscience n’est que ruine du corps ». Des scientifiques n’ont-ils pas approuvés l’eugénisme sous le couvert de la science pour mener des politiques de stérilisation massive et bien d’autres choses ?
« En 1904, Francis Galton expose ses idées devant une foule de médecins et de scientifiques. Son discours largement diffusé servira de point de départ aux mouvements eugénistes américain et européen qui se développeront dans la première moitié du Xxe siècle. Les politiques eugéniques, mises en place dans 25 pays démocratiques, ont surtout consisté en des lois rendant la stérilisation obligatoire des faibles d’esprit et des criminels et de lois permettant un contrôle des mariages par un certificat prénuptial. Les États-Unis vont aussi restreindre l’immigration et l’Allemagne va pousser à l’extrême sa politique eugénique en organisant l’euthanasie des malades mentaux »3.
Cet eugénisme culturel de sélection des méritants organisé pour les « premiers de cordée » et par des prix Nobel tels que Charles Richet et Alexis Carrel, n’est-il toujours pas présent et totalement intégré dans nos vie encore aujourd’hui et dans tous les secteurs y compris dans nos écoles avec cette incontournable « courbe de Gauss » (également connue sous le nom de « courbe en cloche » ou encore de « courbe de la loi normale ») qui organise le tri et la sélection permanentes ?
Une servitude volontaire de la pensée qui doit être acceptée et se généraliser où le questionnement personnel sur des éléments clés n’a plus droit de cité. Une soumission aveugle à des règles et dogmes qu’il est impossible de questionner voire de remettre en doute sans subir l’ostracisme et le bannissement !
La vérité vient toujours d’en haut et les idées des idéologies dominantes sont toujours servies comme indiscutables et indépassables par notre élite depuis plus d’un siècle avec les mêmes desseins de hiérarchisation et de sélection dans le but toujours identique depuis la prise de pouvoir de la bourgeoisie d’exclure la majorité d’entre nous et toujours appuyée par nos experts et scientifiques de tous bords comme élément de vérité et d’autorité qui doit justifier le progrès et la croissances lié au capitalisme.
Pour ne citer qu’un exemple : le sport a cela de commun avec la science qu’il nous est présenté comme modèle de neutralité et de référence technique indiscutable voire comme porte drapeau du progrès de l’occident. Il est impossible de remettre en question cette pratique ou tout simplement de la questionner même si elle génère des discriminations à la pelle avec peu de gagnants et beaucoup de perdants.
La science et les méthodes appliquées dans le domaine du sport sont exclusivement orientées vers l’augmentation sans frein ni limite du rendement de la machine humaine : « le transhumanisme », c’est la seule chose qui compte dans le sport ! Le bien-être, le soin, la santé, une éducation motrice durable et hygiénique ne sont pas la priorité.
Le capitalisme a, qu’on se le dise, son propre agenda pour les sciences avec « la compétition comme modèle, la croissance indéfinie comme dogme et le mépris des autres comme méthode », cela n’est plus un secret pour personne. Pour ma part, la seule bonne science est celle qui se bat contre les injustices et la misère, une science de classe.
3. Remettons ce qui nous accable en perspective
Sous le couvert d’une police bio-sanitaire consacrée à la réglementation, au brevetage et au traçage du vivant, l’arbitraire est devenu la norme et les loi sécuritaires l’élément d’autorité pour l’appliquer à tous le vivant.
Cette petit musique effrayante construite d’un scénario Orwellien répété un million de fois, vient de s’emparer par les tubes cathodiques, par décret et par ordonnance de nos corps et de nos esprits en provoquant l’effroi chez chacun de nous. Pourtant ces méthodes de conditionnement, ces logiques de choc et cette rationalisation « bio-sécuritaire » ont déjà eu des précédents !
Aujourd’hui, c’est toute la biomasse, tous le vivant qui est mis sous tutelle chimique, en quarantaine et en confinement.
On a progressivement commencé par l’agriculture pour « améliorer les qualités et performances de production ». Tout ceci s’est très vite accompagné d’une police bio-sanitaire et sécuritaire calibrée pour la grosse industrie qui a procédé à une forme d’accaparement, de confinement, de concentration chez quelques opérateurs de l’ensemble du cheptel agricole avec obligation de traçage d’intrants et de poisons agricoles sur les semences et les terres arables qui ont dilapidés nos écosystèmes.
Le modèle de l’agriculture artisanale et hétérogène réparti sur tout un territoire avec des polycultures a pris fin avec « l’agrobusiness » induisant une extension des monocultures « intensives » au détriment des cultures vivrières et familiales qui préservaient les sols contre l’érosion et la déminéralisation.
Avec l’aide d’ une police bio-sécuritaire et sanitaire, on a dépossédé les paysans de leur terre pour la mettre entre les mains de l’agrobusiness. L’homogénéisation, la monoculture, le confinement et l’accaparement des terres cultivables se sont généralisés et sont devenus la norme !
En 30 ans, la Belgique a perdu 63% de ses fermes, principalement les fermes de petite taille (moins de 50 hectares). Les terres agricoles sont aujourd’hui concentrées sur des exploitations qui deviennent de plus en plus grosses et une réglementation sanitaire arbitraire imposée qui a étouffé les petits artisans.
Dans quel état sont les sols agricoles après 30 ans d’agrobusiness et d’agriculture intensive ? Sur l’ensemble de l’Europe, environ 90% de l’activité biologique des sols cultivés a été détruite par l’agriculture intensive et les pesticides !
Le même scénario bio-sécuritaire s’est produit sur les bovins et l’élevage en général : concentration chez quelques opérateurs, confinement, traçage, intrants chimiques, antibiotiques, hormones « intensives » et « hors-sol », etc. On a également cherché dans le secteur de l’élevage bovin à minimiser les coûts en « rationalisant » toute la chaîne de production jusqu’à la distribution, l’abattage et la transformation : réduction de la main-d’œuvre, automatisation et programmation des tâches, standardisation des produits. Tout un manège mis en œuvre pour répondre aux dictas productivistes de l’agrobusiness et de la grande distribution.
Résultat : c’est toute la production alimentaire industrielle à grande échelle qui est devenue nuisible pour la santé humaine ! Elle pollue le sol, l’eau et l’air, elle contribue au changement climatique, elle tue la faune et la flore et réduit la diversité biologique ainsi que la fertilité des sols. L’agriculture industrielle a, en outre, contraint des millions de petits paysans à l’exil entraînant des conséquences sociales désastreuses. Christophe Brusset ancien industriel de l’agro-alimentaire a d’ailleurs révélé : « Les grands industriels fabriquent des produits pollués, nocifs et le cachent ».
Aujourd’hui, le même scénario totalement contre-productif et contraire aux lois du vivant se profile à l’horizon pour l’homme : brigades sanitaires, fermetures forcées de l’artisanat local, traçage, confinement généralisé, intrants, vaccinations massives pour avoir la possibilité d’approvisionnement et de « loisir » chez quelques opérateurs sélectionnés. La ministre des sports en France n’a-t-elle pas annoncé la couleur en proclamant : « Sans vaccin pas de sport » ?4.
Conclusion
Un vaccin sans danger en ayant vérifié les coûts et les bénéfices pour les populations, sans collusions des lobbies ni main mise de « Big Pharma » et qui peut sauver des vies, qui pourrait être contre ? Mais se servir d’un vaccin hypothétique pour renforcer des lois liberticides c’est tout autre chose ! On a vu ce que cela a donné dans l’agriculture sur les semences et sur les sols puis sur les bovins et dans l’élevage en général et aujourd’hui sur l’homme dernier maillon. C’est toute la biomasse et le vivant qui sont mis sous tutelle sécuritaire et chimique.
Ces ordonnances liberticides entre les mains des riches et toujours concoctées dans l’urgence par quelques experts « hors-sol » pour notre sécurité terminent toujours par se retourner contre les personnes qu’elles doivent protéger (Cf. « PATRIOT Act »), soyons vigilant .
Pour la classe ouvrière, il en sortira la triple peine à savoir : un arbitraire renforcé, une ségrégation renforcée et une hiérarchisation renforcée.
CARLOS PEREZ
1°https://www.ladepeche.fr/2020/04/23/confinement-915-000-pv-155-millions-de-controles-annonce-christophe-castaner,8859044.php
2°https://www.dhnet.be/actu/faits/coronavirus-la-barre-du-million-d-euros-d-amendes-sera-franchie-d-ici-la-semaine-prochaine-5e97e6189978e27ca702644a
3° https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1765462910001170 <https://www.sciencedirect.com/scien...>
4 °https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sans-vaccin-pas-de-retour-a-la-normale-dans-le-sport-previent-roxana-maracineanu_2126675.html
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