17 janvier 2025 | Tiré d’Europe solidaire sans frontières
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Le moment que nous vivons est un important coup de semonce pour l’ensemble de la gauche, un appel à nous interroger sur nos propres faiblesses et sur celles de nos mouvements. Il est indispensable que nous nous confrontions à ces réalités et que nous en tirions les conclusions stratégiques qui s’imposent pour faire face aux attaques qui se profilent, à la chasse aux boucs émissaires et aux mesures autoritaires de la nouvelle administration Trump.
Les démocrates ont été incapables de vaincre Trump parce qu’ils ont maintenu des conditions économiques qui ont engendré l’appauvrissement et la précarité pour la grande majorité. Effectivement, pendant douze des dix-sept années difficiles qui se sont écoulées depuis le début de la longue dépression en décembre 2007, il y a eu un président démocrate à la Maison-Blanche. L’administration Biden a été incapable d’empêcher l’inflation de mettre à mal le niveau de vie de la classe ouvrière. Les maigres réformes présentées par Joe Biden et Kamala Harris n’ont pas répondu aux besoins d’ une population en difficulté. Au contraire, ils ont mis en place un régime d’austérité alors que les prestations sociales liées à la pandémie étaient supprimées. Les démocrates ont également choisi délibérément de cracher au visage du mouvement en défense de la Palestine alors qu’ils se faisaient les complices du génocide.
K.Harris a fait une campagne de droite, pro-capitaliste et pro-impérialiste , conçue pour séduire les électeurs conservateurs des banlieues aisées. Elle a été incapable de gagner suffisamment d’électeurs hésitants pour compenser les millions d’électeurs de la base électorale du Parti démocrate qu’elle a perdus. Elle a également payé le prix du soutien sans faille de son parti à la terreur sioniste.
Trump a gagné en partie parce que, pour beaucoup, il est apparu comme la véritable opposition à une classe politique en faillite. Toutefois, il n’a persuadé qu’un tiers environ de l’électorat de lui accorder son vote. Sa victoire n ’ a donc été qu ’une victoire de justesse , sans mandat populaire pour une politique d ’extrême droite . Dans cette marge qui lui a assuré la victoire, il y a eu une progression notable chez les Latinos et les Noirs.
Cependant, malgré l’élargissement de son électorat en 2024, Trump n’a augmenté son nombre de voix que d’environ trois millions, tandis que les démocrates en ont perdu près de six millions par rapport à 2020. En outre, selon certaines estimations, le nombre total d’électeurs en capacité de voter qui ont choisi de ne pas participer au scrutin s’élèverait à 90 millions de personnes (soit plus que le total des voix de l’un ou l’autre candidat). Il ne s’agit pas de signes indiquant que la majorité de la population des États-Unis a été séduite par un programme d’extrême droite. Ce sont les signes d’une profonde désillusion à l’égard du système actuel.
Trump a gagné une élection serrée, mais il gouvernera comme s’il avait un mandat populaire. Les républicains contrôleront les trois organes de pouvoir du gouvernement fédéral et agiront très rapidement. Trump a promis d’agir comme un dictateur dès le premier jour de sa seconde administration. Trump et les républicains disposent d’une fenêtre de deux ans pour mettre en œuvre leur programme d’extrême droite avant les élections de mi-mandat de 2026, et il se pourrait qu’ils soient prêts à prendre de gros risques en tentant le tout pour le tout pour y parvenir.
Que se passera-t-il lors d’un second mandat de Trump ?
Trump et son Parti républicain représentent un danger beaucoup plus grave que lors de son premier mandat. Cette fois-ci, ils ont un plan - le programme autoritaire Project 2025-et ils sont en train de constituer un cabinet de confiance pour le mettre en œuvre. Leurs priorités sont bien connues : réductions d’impôts pour les riches, austérité pour les autres ; déréglementation et attaques contre certaines composantes des administrations d’État ; militarisation pour d’autres ; nouveaux tarifs douaniers ; déportations massives ; guerre aux personnes transgenres ; répression de la contestation, en particulier du mouvement pro-palestinien ; et généralisation de l’affairisme militariste.
Trump n ’ a pas mis sur pied une alliance stable de forces sociales capables d’exercer une autorité sur la société en obtenant un consentement massif à sa vision de l’ordre social. En fait, il a rassemblé un étrange mélange d’éléments divers, notamment des milliardaires véreux - une minorité de la classe capitaliste - concentrés dans la technologie et les cryptomonnaies, une grande partie de la classe moyenne et une minorité de la classe ouvrière multiraciale. Chacune de ces composantes a été attirée dans la fragile coalition de Trump pour des raisons différentes, et leurs intérêts matériels apparaissent en tension. Les partisans de Trump issus de la classe ouvrière, frustrés par l’état de l’économie, accusent les immigrants. Les propriétaires de petites entreprises qui soutiennent Trump sont en colère à cause de l’impact des mesures de fermeture consécutives à des pandémies et d’autres réglementations. Enfin, la base capitaliste de Trump perçoit le potentiel d’un État qui couvre ses agissements criminels et ignore ses violations.
L’expérience de Trump au pouvoir sapera le soutien qu’il s’est acquis en tant que candidat opposé à un président sortant impopulaire. Son programme ne propose pas de véritables solutions aux problèmes qui exaspèrent bon nombre des électeurs qui lui ont apporté leur soutien. Les tarifs douaniers et les déportations ne permettront pas de lutter contre l’inflation - au contraire, ils l’exacerberont. L’augmentation probable des conflits militaires compromet les promesses de Trump d’arrêter de dépenser l’argent public dans des « bourbiers à l’étranger ».
L’annonce bien tardive du cessez-le-feu à Gaza, à la veille de l’investiture de Trump, révèle à quel degré l’administration Biden a fait preuve de peu d’empressement à mettre fin au génocide au cours des quinze derniers mois. Mais il ne faut pas se faire d’illusions sur le rôle futur de Trump en tant que chef de l’empire américain ou sur sa volonté de défier les meurtriers de masse du gouvernement Netanyahou. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les « solutions » présentées par l’administration Trump ne feront pas cas de la paix régionale ou de la démocratie, et encore moins de la libération de la Palestine, et qu’elles risquent plutôt de renforcer les dynamiques négatives à l’œuvre.
La stabilité ne sera pas le maître mot du second mandat de Trump. De même, le soutien à l’extrême droite ne s’accroîtra pas nécessairement. En fait, son administration devra gouverner dans des circonstances de plus en plus difficiles, dangereuses et instables. Quelle que soit pour Trump la posture qu’il adopte, ses décisions et ses politiques seront incapables de faire disparaître la pourriture profonde de la société américaine et du système capitaliste mondial. Elles ne feront qu’accroître le mécontentement.
Partout dans le monde, la haine et la colère à l’égard des classes dirigeantes et de leurs partis ont produit une instabilité inattendue et des révoltes ponctuelles. La Corée du Sud, la Géorgie et la Syrie en sont les exemples les plus récents. Les États-Unis participent à cette dynamique mondiale. Nous devons nous attendre à des conflits et à une résistance ponctuelle dans ce pays également. Aussi difficile que cela puisse paraître, la gauche doit se ressaisir afin de mettre en chantier la construction d’une opposition large et solide.
Contrairement à 2016, où la stupéfaction et l’indignation suscitées par la première victoire de Trump avaient trouvé une expression massive et une direction, il y a aujourd’hui, parmi les forces libérales, une démobilisation et une désorientation généralisées. Bien sûr, cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas de résistance, mais que le terrain sur lequel nous nous battrons sera très différent. Tout comme lorsque la décision Dobbs (fin du droit à l’avortement constitutionnellement garanti au niveau fédéral ndt) est tombée en 2022, les démocrates ne font aucun geste pour montrer qu’ils sont prêts à se battre. Au contraire, le parti continue de se concentrer sur des stratégies de défense légalistes qui ont peu de chances d’aboutir dans des tribunaux truffés de juges de droite.
Les leçons que nous devons tirer
Au moins partiellement, la modification du paysage politique entre 2016 et 2024 reflète les choix opérés par la gauche socialiste au cours de ces années. Les arguments en faveur d’ un soutien à un Parti démocrate qui s’oriente vers la droite étaient devenus monnaie courante au sein de la gauche socialiste depuis 2016, et encore plus cette année. Beaucoup ont affirmé que pour empêcher la montée du fascisme, il fallait soutenir l’élection des démocrates, comme si cela devait permettre à la gauche de vivre et de se battre un jour de plus.
Quel résultat cette stratégie a-t-elle produit ? Au seuil de l’investiture de Trump, elle semble avoir produit de la désorientation, de la désillusion et de la peur.
La gauche doit faire siennes un certain nombre de considérations sur les raisons qui nous ont amenés là où nous sommes aujourd’hui. Lorsque les forces politiques socialistes et les mouvements sociaux sont dissous dans le Parti démocrate, ils perdent la capacité de se développer en une puissance autonome. La résistance à Trump et à l’extrême droite ne peut pas se soumettre à la direction du Parti démocrate, sinon elle nous ramènera en boucle là d’où nous venons. Un excellent exemple en est la trajectoire qui va du soulèvement de George Floyd en 2020 à la campagne pro-police de Kamala Harris en 2024. Combien de manifestations les ONG ont-elles organisées pendant le premier mandat de Trump, pour ensuite faire circuler des appels à voter pour les démocrates lors des élections suivantes ? Au lieu de cela, nous avons besoin d’organisations qui reposent sur leurs membres et de campagnes permanentes auxquelles les gens peuvent adhérer et de revendications pour lesquelles ils peuvent se battre. Nous avons besoin de stratégies indépendantes élaborées par des gens ordinaires qui s’organisent les uns aux côtés des autres, et non de modèles imposés par le haut et dirigés par des permanents qui transforment les manifestations en séances de photos pour une campagne électorale.
Forts de l’expérience de ces huit dernières années, nous devrions comprendre l’importance de nous engager en faveur d’une large unité d’action pour mener des luttes défensives. Nous savons qui a été la cible de l’extrême droite : la communauté LGBTQ+, les immigrés, les syndicats, le mouvement palestinien et la gauche dans son ensemble. Nous devons nous organiser pour nous défendre nous-mêmes et combattre la droite. Ce travail ne sera pas fait en notre nom par des personnages de la politique i,nstitutionnelle ou par des responsables de syndicats ou d’ONG. Personne ne viendra nous sauver.
Cette orientation générale a pour fondement la solidarité : L’idée qu’un coup porté à l’un ou l’une est un coup porté à tous et toutes doit nous guider. C’est la seule façon pour nous de trouver la force de résister aux tentatives de Trump de nous diviser et de nous conquérir. Ce serait un désastre stratégique, sans même parler de la renonciation à nos principes en tant que socialistes, si nous abandonnions la défense des droits démocratiques. Nous devons être perçus comme à la pointe de la défense des personnes transgenres, des migrant.e.s ou de tout autre groupe d’opprimés. Abandonner cela pour construire une unité superficielle, prétendument « universelle », sur des questions de « pain et de beurre » ou, pire, au nom d’une idéologie « anti-woke », détruira la capacité de la gauche à contrer l’extrême-droite là où elle prend racine.
Le mouvement de solidarité avec la Palestine revêt une importance stratégique toute particulière. Il est exposé à la pointe avancée des attaques contre le droit de s’organiser et le droit de s’exprimer contre un État raciste et génocidaire. Ces attaques visent à affaiblir la détermination de quiconque souhaite agir sur son lieu de travail, sur son campus ou dans son quartier. Israël continue également de revêtir une importance particulière pour la capacité de l’impérialisme des États-Unis à contrôler le sud-ouest de l’Asie et ses réserves pétrolières. La Palestine et la résistance dans toute la région, comme le soulèvement en Syrie qui a renversé Assad, sont des éléments clés de l’opposition à Trump.
Pour la lutte et pour briser l’étau du bipartisme
Il ne fait aucun doute que Trump et les Républicains iront trop loin dans certains domaines, se mettant eux-mêmes en échec en cherchant à en faire trop ou à en gagner trop. Cela produira inévitablement des clivages au sein des milieux dirigeants capitalistes. De nouveaux mouvements sociaux pourraient émerger de ces ruptures. Quels que soient la nature des défis à relever, ces mouvements seront l’occasion de forger une résistance qui refusera de se laisser reconduire dans les rangs du Parti démocrate en 2026 et en 2028.
Nulle part dans le monde, la stratégie de l’électoralisme - qui consiste à considérer les élections comme le principal moyen de changer la société - n’a atténué, et encore moins résolu, les problèmes engendrés par les catastrophes qui se profilent pour le21e siècle. En réalité, elle a partout fortifié la main de l’extrême droite.
Un changement qui transformeles choses en profondeur nous obligera à construire des organisations robustes, démocratiques et politiquement indépendantes à partir des mouvements à venir. Car, après tout, ce sont les manifestations et les grèves de masse qui ont permis d’obtenir des réformes majeures dans les années 1930 et 1960, les deux périodes où la classe ouvrière et les opprimé.e.s ont connu les plus grandes avancées. Il ne s’agit pas là d’un argument contre la participation à la politique électorale, mais plutôt d’un argument qui examine sérieusement le chemin que nous devons parcourir si nous voulons arriver à nos fins. En tout premier lieu, nous avons besoin d’une stratégie qui brise complètement l’emprise du Parti démocrate sur la gauche. Le sénateur Bernie Sanders et la Squad au Congrès n’y sont pas parvenus. Au mieux, ils sont isolés en tant qu’opposition loyale au sein d’un parti hostile. Au pire, ils sont des collabos qui acceptent d’attaquer nos mouvements afin d’obtenir les positions qu’ils croient susceptibles de leur donner de l’influence. ( Il suffit de penser au vote d ’Alexandria Ocasio-Cortez et de Jamaal Bowman sur la définition de l’antisémitisme proposée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste).
Plutôt que de jouer à un jeu de haute politique truqué , la gauche doit de toute urgence se fixer un cap vers la construction d’un parti qui nous soit propre. Nous avons besoin d’une organisation capable de défier les deux partis du capital non seulement dans les urnes, mais aussi dans les rues, sur les campus et, surtout, sur les lieux de travail. La gauche a besoin d’une stratégie électorale. Dans certains cas, nous devrions y participer et présenter nos propres candidats, en particulier dans les bastions d’un seul parti - la plupart des États-Unis - et avec notre propre bulletin de vote. Toutefois, nous devons le faire sans illusions sur la possibilité pour les politiciens de proposer des réformes sans luttes massives et déstabilisantes menées par en bas. Ces candidat.e.s doivent être responsables devant notre parti, les mouvements sociaux et les syndicats, et non pas des agent.e.s autonomes qui ne rendent pas de comptes ceux et cells qui les ont élu.e.s. En outre, il devrait s’agir d’un type de parti complètement différent de celui que l’on connaît aujourd’hui., dont la priorité serait d’agir là où les gens ordinaires sont en mesure de prendre les choses en main - non pas dans les couloirs du gouvernement, mais dans les quartiers, sur les campus et sur les lieux de travail. C’est là que nous pouvons organiser notre force sociale - notre pouvoir de classe - pour faire bouger les choses ou les faire s’arrêter par des grèves et des manifestations de masse.
La gauche devrait s’engager activement dans la discussion sur les voies qui mènent à un tel parti et sur ses caractéristiques, mais nous savons bien qu’il ne suffit pas de le proclamer pour qu’il voie le jour. Les petites organisations de gauche qui présentent des candidat.e.s peuvent être félicitées pour avoir permis un vote de protestation, mais il ne s’agit pas de véritables partis. Aucun d’entre eux ne dispose d’une véritable base de militant.e.s dans la classe ouvrière et parmi les opprimé.e.s. Un tel parti n’existe pas à l’heure actuelle aux États-Unis.
La politique d’un futur parti de gauche ne peut pas être négociée à l’avance, il faudra la façonner à partir d’une lutte commune. Le seul moyen d’y parvenir est de mettre en place un dispositif d’organisation et d’activité. La nouvelle résistance que nous sommes tenus de construire sous Trump peut être une avenue qui mène à cet objectif, mais elle nécessite que les socialistes aident à tracer la voie vers l’avant à travers l’expérience de la lutte.
La gauche doit refuser de se soumettre aux alternatives électorales bipartites qui sont actuellement proposées, mais nous ne pouvons pas non plus prétendre qu’il existe un raccourci dans le processus qui doit avoir lieu. Il n’y aura pas de rupture sérieuse avec les Démocrates si les travailleurs et les opprimé.e.s se trouvent désemparé.e.s et privé.e.s d’une autre voie pour aller de l’avant. C’est l’expérience de la lutte - revendications, victoires, échecs, élections, défis, occasions à saisir, problèmes et tout le reste - qui fera évoluer les attentes et la façon d’agir des gens et qui créera la possibilité pour de nouvelles organisations de s’enraciner. C’est ce processus, ces expériences et cette perspective que les socialistes doivent avoir en tête alors que nous nous préparons à affronter le second mandat de Trump.
Les combats inévitables sont porteurs de nouvelles possibilités
Ni Tempest ni aucun autre courant de gauche ne peut à lui seul combler le vide que représente aujourd’hui ce qu’il faut construire. Cependant, il nous faut établir collectivement des points d’entrée démocratiques pour permettre aux gens de rejoindre les luttes telles qu’elles continuent à se développer. La majeure partie de ce travail dépendra des conditions et des forces en présence au niveau local, mais c’est cette approche qui doit guider l’ensemble de notre travail. Nos horizons politiques devront inévitablement dépasser les conditions locales, étant donné l’importance des dynamiques nationales, voire internationales, qui les déterminent. Il s’agit là d’un aspect essentiel dans la mise en place d’une structure qui regroupe la dissidence susceptible de déverrouiller la possibilité d’une plus grande unité organisationnelle. Soutenir et, le cas échéant, créer des organisations de lutte indépendantes sera primordial.
La seconde administration Trump a annoncé qu’elle allait provoquer la stupeur et l’effroi en lançant son déchaînement de haine. Ce faisant, elle cherchera à faire croire à une invincibilité et à une omnipotence qu’elle n’a pas (encore). Alors que la droite autoritaire espère désarmer toute résistance et continuer à rallier le capital à sa bannière, nous ne devons pas laisser un sentiment de désespoir et de désillusion effectuer ce travail à sa place. Nous n’avons pas d’autre choix que de combattre le nouvel autoritarisme. Ce faisant, nous pouvons et devons mettre au point une stratégie de gauche plus forte afin de faire de la résistance une force plus percutante - une force qui montre la voie à suivre pour sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes coincés depuis trop longtemps. Ce faisant, nous pouvons prouver que notre capacité collective à lutter pour un monde fondé sur la solidarité et une véritable alternative à la domination et à la coercition exercées par ces infâmes oligarques et par le capital dans son ensemble a encore du ressort.
Tempest Collective
P.-S.
• Traduit pour ESSF par Pierre Vandevoorde avec l’aide de DeepLpro.
Source - Tempest. 17 janvier 2024 :
https://tempestmag.org/2025/01/trump-and-his-oligarchs-back-at-the-gate/
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