Utopique ? Loin de là ! Rien n’empêche cette égalité de se concrétiser sinon l’absence d’une réelle volonté politique des États et de nos gouvernements qui semblent voir les revendications des femmes comme de simples souhaits plutôt que comme des droits légitimes.
Un exemple bien de chez nous
Par exemple, ici même au Québec, en matière d’équité salariale, malgré des avancées majeures par l’adoption d’une loi proactive en matière d’équité salariale en 1996, l’État-employeur est loin d’être un modèle !
La loi prévoit clairement que des exercices de maintien de l’équité doivent se faire périodiquement tous les cinq ans, et ce, depuis 2010. Malgré cela, des plaintes de travailleuses de la santé et de l’éducation n’ont toujours pas été réglées huit ans après ! Il n’est pas question ici d’une dizaine de plaintes qui seraient tombées entre deux chaises. On parle ici de milliers de plaintes.
Et ça c’est sans compter les milliers de plaintes, dont celles des enseignantes et enseignants du réseau scolaire, de l’exercice de maintien réalisé en 2015.
Le droit en cause est pourtant clair. Il est question de la discrimination salariale systémique à l’endroit des catégories d’emplois féminines. Corriger cette discrimination n’est pas un simple souhait, c’est un droit !
Demain, le 16 mars, il y aura une rencontre avec le Conseil du trésor pour traiter de la question et je serai au rendez-vous ! Cette situation a assez duré. C’est possible de la régler. C’est une question de volonté politique et de reconnaissance de l’importance de mettre fin à la discrimination à l’endroit des femmes sous toutes ses formes. C’est en tout cas le message que je vais porter.
Féministe, tant qu’il le faudra !
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