Alors que la quatrième et dernière rencontre préparatoire au Sommet sur l’enseignement supérieur s’amorcera ce soir à Rimouski, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ses fédérations et ses syndicats de l’enseignement supérieur tiennent à rappeler le rôle crucial des acteurs du réseau collégial et universitaire pour soutenir le développement de l’ensemble du Québec.
Plus de reconnaissance, de collaboration et de synergie
Avec près de 40 % du corps enseignant titulaire d’une maîtrise ou d’un doctorat, une forte qualification dans de très nombreux domaines techniques et les Centres collégiaux de transferts de technologie (CCTT), la recherche au collégial devra être davantage reconnue. Néanmoins, comme c’est trop souvent le cas dans le réseau universitaire, il ne faudrait pas que recherche rime avec précarité et manque de reconnaissance. Par exemple, à l’Université Laval, on observe un taux de roulement de plus de 100 % des professionnels de recherche. « Comment peut-on bâtir une relève scientifique en offrant de telles conditions de travail et d’exercice ? », souligne M. Nantel.
Le personnel : un atout de taille pour le développement de l’ensemble du Québec
Les fédérations de la CSQ rappellent que « l’existence de personnel hautement qualifié dans les établissements postsecondaires présents sur tout le territoire représente un atout de taille en terme de développement économique, mais aussi social et culturel. Il faut soutenir et valoriser ce potentiel extrêmement riche et reconnaître à sa juste valeur la part des cégeps et des universités en région en finançant leur mission spécifique. En somme, tout le contraire de ce que propose la CAQ », de conclure le vice-président de la CSQ.