« Enfin, le gouvernement Couillard est plus clair sur ses intentions, après des mois - voire des années ! - de flou artistique. Mais, pour ne pas trahir ses engagements envers les communautés autochtones du Québec, le premier ministre Couillard doit aller plus loin que « permettre que la commission nationale puisse enquêter sur la problématique vécue au Québec ».
Cela n’efface pas la nécessité pour Québec de faire son propre exercice. Participer à cet effort fédéral est un premier pas, mais faire preuve de courage politique en dégageant des ressources pour entamer un processus québécois de réconciliation est toujours nécessaire. Le gouvernement libéral doit notamment s’impliquer activement dans les travaux de la Commission des relations avec les citoyen.ne.s de l’Assemblée nationale sur les conditions de vie des femmes autochtones au Québec. Cette commission a déjà produit un rapport intérimaire qui démontre plusieurs lacunes qui peuvent être adressées dès maintenant, sans attendre la commission fédérale ».