« Nous nous attendions à beaucoup plus du gouvernement Couillard et l’avons laissé clairement savoir : les chefs de l’APNQL demandent depuis décembre 2015 que le gouvernement ait le courage de tenir une enquête provinciale indépendante sur les relations entre les forces policières et les membres des Premières Nations. L’enquête fédérale ne doit pas servir d’échappatoire à une province qui refuse de faire face à ses propres responsabilités », indique Ghislain Picard, chef de l’APNQL.
Du point de vue de l’APNQL, le décret adopté aujourd’hui par le Québec est essentiellement une formalité pour que les commissaires puissent enquêter sur la problématique vécue au Québec.
« Avec un gouvernement qui refuse obstinément de s’attaquer aux questions de fond, nous avons toutes les raisons de demeurer très inquiets, d’autant plus que rien ne transparaît des enquêtes entamées l’an dernier par le SPVM sur les cas allégués d’abus à Val d’Or. Face à l’inconnu, l’APNQL continuera à faire pression pour que la vérité éclate et que justice soit rendue pour les femmes, les filles, les familles et les communautés », conclut Ghislain Picard.