Climat-Québec
Engagements spécifiques pour le mandat 2022-0227
Un gouvernement de Climat Québec de la République du Québec :
1. Investira 5 G$ par année pour rendre le transport en commun gratuit partout au Québec. Également afin de réduire le nombre de voitures par ménage et d’électrifier les transports, il :
• Développera massivement l’offre de transport en commun, instaurera un maximum de mesures pour encourager le trans¬port actif à vélo et à pied et électrifiera l’ensemble des autobus municipaux et scolaires ;
• Concrétisera le projet de « monorail grande vitesse » pour le transport interrégional ;
• Développera un projet d’automobiles électriques en libre-service 100 % québécois ;
• Instaurera un maximum de mesures pour encourager le transport actif à vélo et à pied ;
• Passera une vraie loi « zéro émission » contraignante pour les concessionnaires comme cela se fait dans plusieurs états des États-Unis ;
• Révisera la taxe de vente sur les véhicules afin de la moduler en fonction des GES émis tout en gardant la même assiette fiscale.
2) Réduira de 60% le gaz et le pétrole dans les usines :
• Améliorera l’efficacité énergétique des procédés et des bâtiments ;
• Convertira à l’électricité verte l’ensemble des procédés de chauffe ;
• Favorisera la géothermie pour les bâtiments.
3. Éliminera le gaz et le pétrole dans les bâtiments commerciaux, institutionnels et résidentiels ;
• Améliorera l’efficacité des systèmes de climatisation, de chauffage, de ventilation et d’éclairage ;
• Convertira les bâtiments aux énergies renouvelables (géothermie, solaire passif et électricité verte) et favorisera les toits verts ou blancs.
4. Mettra au pas les entreprises délinquantes :
• Suspendra les activités de la fonderie Horne jusqu’à ce qu’elle se conforme aux normes du Québec ;
• Fermera Ciment Mclnnis, le plus gros pollueur de GES au Québec ;
• Révisera les 89 autres ententes de passe-droit environnemental .
5. Redressera le système public de santé en réduisant la place du privé strictement pour les actes de « luxe », car la crise climatique va amplifier les problèmes de santé et les risques de pandémie ;
- Ouvrira des cliniques d’infirmières dans tous les CLSC 24/7 ;
- Décentralisera les décisions et rendra imputable les administrations locales ; Opérera le virage vers la prévention et le principe de précaution ;
- Opérera le virage vers la prévention et le principe de précaution ;
- Pour les urgences, permettra aux infirmières responsables du tri des patients d’être autonomes pour les cas mineurs. Elles pourront transmettre les cas plus complexes aux médecins qui seront alors plus disponibles ;
- Lancera une vaste enquête publique sur la gestion de la pandémie pour corriger les lacunes importantes afin de rendre le système de santé apte à faire face à une nouvelle pandémie .
6. Pour nos forêts, passera d’un modèle extractiviste à un modèle climatiste ; :
• Adoptera les 83 projets d’aires protégées déjà proposés et augmentera la superficie des territoires protégés (sans exploita¬tion) pour atteindre 30% ;
• Nommera un gardien du territoire qui détient le savoir et les connaissances ancestrales autochtones pour tous les territoires forestiers ;
• Reverra de fond en comble l’exploitation forestière afin de diminuer les territoires de coupe tout en augmentant la trans¬formation et l’utilisation du bois au Québec.
7. Imposera un moratoire sur tout dézonage agricole ;
• Favorisera avec tous les moyens de l’État la production et consommation locale, les circuits-courts, les productions bio et la production en serre ;
• Encouragera la réduction de la consommation de viande.ꊵ
Un nouveau pays pour agir véritablement
Texte fondateur
https://climat.quebec/textefondateur/
L’urgence climatique est manifeste
Les impacts du réchauffement climatique sont maintenant bien présents et les données scientifiques qui démontrent ses effets sont de plus en plus alarmantes. L’augmentation de l’intensité et de la fréquence des catastrophes naturelles nous rappelle l’urgence d’agir. Le climat ne peut plus être une priorité parmi d’autres.
Le temps des tergiversations est largement dépassé
Soyons réalistes, la survie du monde tel que nous le connaissons est en péril. Le réchauffement climatique n’est plus une menace, mais une fatalité, une crise qui doit être traitée en priorité absolue. Il faut collectivement sortir du déni. Nous n’avons pas le choix. Le Québec doit impérativement mettre l’effort nécessaire pour atténuer les conséquences et les chocs à venir. Nous devons absolument nous rassembler pour livrer une action sans complaisance. La création d’un parti politique dédié complètement à la cause du climat permettra aux Québécoises et aux Québécois de se coaliser pour donner pleine légitimité à un plan d’action à la hauteur de la situation avec le rapatriement de tous nos pouvoirs.
L’action conséquente est indispensable
L’alarme a sonné. Nous devons répondre à l’appel. Face à l’urgence climatique, tous les autres enjeux deviennent secondaires. Climat Québecs’imposera dorénavant comme la seule option politique réellement pragmatique, agissant pour contrer la crise environnementale. Le climat doit devenir le prisme à travers lequel tous les autres enjeux sont évalués.
Les grands pollueurs ne doivent plus dicter l’agenda politique
La politique telle qu’on la connaît ne répond plus pour faire face à la situation. En effet, les considérants économiques ne peuvent plus dicter l’agenda politique. Nous devons nous redéfinir. Le Canada, les grosses corporations et les grands pollueurs, qui disposent de rapports de pouvoir majeurs au sein de l’État québécois et auprès de ses élus, freinent la nation québécoise dans sa responsabilisation environnementale. Ils briment nos élans. Seule une formation politique résolument émancipée de leur influence permettra aux Québécois et aux Québécoises de prendre pleinement le pouvoir et d’agir.
Le Canada exacerbe la crise climatique
Le Canada est un pays voyou sur le plan environnemental. Il est un des pires pollueurs planétaires. Parmi tous les pays du G20, on le reconnaît comme étant le plus gros producteur de gaz à effet de serre par personne. Il contribue hautement et consciemment à la crise climatique. Le lobby pro pétrole et gaz a toujours le dernier mot et parvient constamment à faire basculer le pouvoir politique de son côté. Depuis plus de 20 ans, tous les gouvernements canadiens successifs rompent avec leurs engagements climatiques pour finalement favoriser les grands pollueurs.
Le Québec doit devenir un pays
Continuellement, le Canada sabote la capacité du Québec à se déployer efficacement pour le climat. Tant que notre démocratie ne disposera pas de tous ses leviers de pouvoir et qu’elle devra se faire complice de l’irresponsabilité canadienne — eu égard à notre statut provincial —, aucun plan d’action pour contrer la crise climatique ne pourra véritablement s’accomplir sur notre territoire. De plus, les démarches et les représentations du Québec sur la scène internationale sont encadrées par le Canada de manière à servir Ottawa et ses intérêts pollueurs. Le Québec est un des États les plus riches du monde et il a tout pour devenir très rapidement un influenceur majeur à la tête de la mobilisation mondiale de lutte contre le réchauffement climatique. En étant émancipée de la mainmise du Canada, la République du Québec pourra enfin incarner une réelle force de frappe face à la crise. L’indépendance du Québec est une nécessité pour que nous puissions faire ce qu’il se doit.
C’est pourquoi nous lançons Climat Québec, un tout nouveau parti politique qui rassemblera les Québécoises et les Québécois à l’intérieur d’une démarche complète, colossale et sans détour pour la création d’un nouveau pays qui nous donnera les moyens nécessaires de lutter pour la justice climatique. Nous avons attendu trop longtemps avant de véritablement nous organiser. Agissons dès maintenant pour l’avenir du Québec et de la planète.
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