1. Réalisations
Nous avons offert une réponse rapide et opportune au Manifeste féministe campiste avec le Manifeste " Droit de résister ", élaboré par une collectivité importante et largement représentative de groupes et d’individus féministes ukrainiens que nous avons soutenus (signatures et diffusion internationale) (juillet 2022).
Nous avons mis en avant et lancé des campagnes sur des questions de genre liées à la guerre en Ukraine et ses conséquences spécifiques pour les femmes (pressions pour fuir le pays et devenir réfugiées avec leurs enfants) et des sujets qui restent souvent dans l’ombre dans le monde dominé par les hommes de la guerre et de la politique internationale (cf. analyse produite dans " Le droit de résister " des féministes ukrainiennes : la question des viols de guerre et autres formes de violence sexuée, y compris l’augmentation de la violence domestique), les questions plus larges des droits reproductifs et sexuels, les droits du travail des femmes, en particulier dans le secteur de la santé (campagne Be like Nina), la question des femmes soldats (inégalité avec leurs homologues masculins, discriminations, violences sexuelles, manque d’équipement).
Campagnes :
• Pétitions sur l’avortement et les droits reproductifs (juin, septembre 2022) - préparées lors de réunions zoom avec Zofia, féministe polonaise et figure dirigeante du Razem.
• Campagne Be like Nina (lancée en septembre 2023 avec l’objectif d’en faire une campagne générale de l’ENSU et d’autres forces (syndicales).
• Campagne Veteranka (lancée en février 2024).
Nous avons donné la parole aux collectivités féministes ukrainiennes et autres collectivités féministes internationales par le biais d’articles sur notre site web, traduits en plusieurs langues, de vidéos sélectionnées, et par le biais de réunions publiques de zoom :
• Panel féministe international " La guerre de Poutine : nouveaux défis et réponse féministe transnationale, 26.1.2023 (avec des intervenants d’Ukraine, de Russie, de Pologne et d’Iran).
• Campagne "Be like Nina" - Rencontre avec Oksana Slobodiana, 31 juillet 2023
• Zoom meeting présentant les activités de Feminist Workshop, 9 mars 2024
Nous avons collecté des fonds pour financer les groupes féministes ukrainiens, en particulier lorsqu’ils ont été touchés par des coupures d’électricité massives pendant le rude hiver 2022-2023.
– En mai 2023, nous avons pris en charge la traduction de certains messages du canal Telegram du groupe russe Anti-War Feminist Resistance. Nous publions des numéros mensuels à travers notre réseau sur les activités anti-guerre en Russie, les actes de soutien aux organisations ukrainiennes, la répression et les femmes prisonnières politiques en Russie.
Récemment, le groupe de travail féministe de l’ENSU a été renforcé par la participation d’Alla, membre active de l’atelier féministe en Ukraine, et de Patrick Letrehondat, qui suit en permanence les activités féministes ukrainiennes.
1. Défis
Au cours des derniers mois, le nombre de membres actifs du groupe de travail féministe a considérablement diminué. Nous avons perdu (lors des réunions régulières - pas pour les projets ad hoc et les zooms) la plupart de nos membres ou contacts internationaux - les participantes les plus régulières venant de France, de Belgique, de Grèce et des Etats-Unis. Nos réunions sont également devenues moins régulières. En revanche, certaines activités de l’ENSU sur des sujets féministes ont été reprises par des réseaux ENSU nationaux plus larges (Espagne, France, Belgique et Royaume-Uni), qui ont pu gérer plus efficacement certaines des campagnes que nous avons proposées (en particulier la collecte de fonds) (par exemple "Be like Nina" et Veteranka). Enfin, l’organisation d’une rencontre féministe a été couronnée de succès en France grâce à un réseau d’associations (syndicats, Attac...) liées aux activités du RESU.
La diminution du nombre de nos membres actifs peut être liée à la "double charge" des camarades femmes ayant des enfants en bas âge ou au fait que nos membres sont souvent impliquées dans de nombreuses autres tâches militantes - dans les syndicats par exemple, ou dans des mobilisations en faveur de l’importance de la cause palestinienne.
1. Autres tâches possibles
Depuis le début de la guerre, nous avons soulevé (sans pouvoir le faire) la question de la solidarité avec les réfugiés ukrainiens à l’étranger (principalement des femmes et des enfants). La fin des mesures provisoires plus favorables (par exemple en ce qui concerne le logement et l’emploi pour ces réfugiées) représente une véritable tâche pour notre réseau. Nous devons analyser l’évolution de la situation des femmes ukrainiennes réfugiées dans différents pays, y compris la Pologne, en particulier en ce qui concerne les droits reproductifs.
Mais nous manquons de forces. L’un de nos projets devrait être d’organiser à nouveau une large réunion internationale de féministes pour examiner les situations auxquelles sont confrontées les femmes ukrainiennes et pour assurer le suivi de nos campagnes en cours ou pour voir si nous devons en lancer de nouvelles.
Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d’avoir accès aux articles publiés chaque semaine.
Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d’avoir accès à ces articles.
Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :
Un message, un commentaire ?