« Depuis leur entrée au pouvoir, les troupes de Stephen Harper ont tout fait pour affaiblir les fondements de la démocratie canadienne. Avec cette campagne, ils ont atteint le fond du baril. Nous savons que le Parti conservateur va mener une campagne négative à coup de millions de dollars de publicité. Ce genre de campagne à l’américaine n’a pas sa place ici ! Les autres partis ne doivent pas tomber dans le piège cynique des conservateurs et mener un débat d’idées respectueux », lance Françoise David.
La Loi sur l’intégrité des élections [sic], adoptée en mai dernier, a été vertement critiquée par les experts parce qu’elle rend l’exercice du droit de vote plus difficile. Le premier ministre Harper a décliné l’invitation à participer au débat des chefs du consortium, occasion qui permet à de nombreux citoyens et citoyennes de faire un choix plus éclairé. La promesse conservatrice de réformer le Sénat est restée lettre morte alors que la Chambre haute accumule les scandales.
Québec solidaire et ses élus n’endosseront pas de parti ou de candidat-e-s. La formation politique invite l’électorat québécois à porter attention aux prises de position des partis fédéraux sur le transport du pétrole, l’environnement, l’assurance-chômage, le scrutin proportionnel, les transferts fédéraux en santé, les droits syndicaux, la protection de la langue et de la culture française au Québec et dans les autres provinces, le respect des droits des nations autochtones et la place du Canada dans le monde, entre autres.
« Rappelons-le : le Québec n’a toujours pas signé la constitution canadienne. J’espère que le caractère distinct de la nation québécoise et son droit à l’autodétermination feront partie intégrante de la campagne. J’invite les partis fédéraux à répondre aux préoccupations particulières des Québécoises et des Québécois après neuf ans de perte d’influence aux mains du Parti conservateur », conclut Françoise David.