« Au cours des derniers mois, les Québécois-es ont vu Pauline Marois passer du carré rouge au recrutement de Pierre Karl Péladeau. Du carré rouge à l’exploitation du pétrole. Du carré rouge aux mesures d’austérité budgétaire. Beaucoup d’étudiant-es ont cru les belles promesses du Parti québécois. Aujourd’hui, ils déchantent. Nous partageons leur déception. La véritable maison des progressistes et des souverainistes, c’est plus que jamais Québec solidaire. », avance Amir Khadir, candidat solidaire dans Mercier.
La réduction du crédit d’impôt pour droits de scolarité de 20 à 8 %, décidée lors du Sommet sur l’enseignement, est un exemple typique d’une mesure d’austérité qui pénalise les étudiants. « Cette réduction a le même effet négatif sur les étudiants que la hausse de 18% des frais de scolarité proposée par Jean Charest et annulée par Pauline Marois. En somme, c’est quatre trente sous pour une piastre. », poursuit-il.
« L’austérité économique, composée entre autres de coupures dans les services publics, pénalise à peu près tout le monde, sauf les grandes entreprises et les plus riches. Québec solidaire est le seul parti qui propose de sortir de l’austérité. PQ, PLQ et CAQ rivalisent afin de déterminer qui coupera le plus dans les budgets de l’État. », conclut Andrés Fontecilla, candidat solidaire dans Laurier-Dorion.
Québec solidaire n’a pas dévié de son objectif : réaliser la gratuité scolaire sur 5 ans. « L’accès aux études supérieures demeure un objectif prioritaire pour nous. L’éducation est un droit fondamental qui doit être protégé, peu importe la conjoncture. », conclut-il.