« Nous saluons cette proposition qui consiste à ouvrir un dialogue entre PFR, les groupes environnementaux, les premières nations, le gouvernement et les syndicats », a indiqué Renaud Gagné, directeur québécois du syndicat Unifor.
L’annonce faite ce matin pourrait ainsi permettre de sécuriser les emplois en forêt et en usine de milliers de membres et de travailleurs de cette industrie. Il faut rappeler que les questions des droits des autochtones et de la protection de l’habitat du caribou sont au cœur de la problématique. Le syndicat précise cependant qu’il « faut que la certification FSC soit un outil de développement qui encourage la consommation des produits forestiers que nous fabriquons. Considérant que le Québec a l’un des régimes de gestion de la forêt publique les plus avancés en terme de développement durable afin d’assurer un équilibre entre les besoins des économies régionales versus la protection de la ressource et des droits autochtones, je crois que le médiateur devra tenir compte de cette réalité spécifique pour dénouer l’impasse », a expliqué M. Gagné.
Le syndicat Unifor suivra de près ce dossier et souhaite naturellement prendre une part active au processus de médiation.