Le plan d’austérité, censé permettre à l’Italie de parvenir à l’équilibre budgétaire en 2013 au lieu de 2014, a été adopté dans l’urgence le 12 août par le gouvernement. Il touche notamment au droit du travail, rendant plus faciles les licenciements.
"Au bord de l’abime"
"C’est un plan que ce pays ne mérite pas", "nous sommes au bord de l’abîme, nous avons besoin d’un gouvernement responsable", a déclaré la secrétaire générale de la CGIL, Susanna Camusso, avant de prendre place dans le cortège. Coups de sifflet et banderoles émaillaient leur cortège, le tout dans une ambiance bon enfant.
Des manifestations sont prévues dans une centaine de villes de la péninsule. Dans la matinée, on comptait déjà dix mille manifestants à Florence et quelques milliers à Gênes.
L’appel à la grève – qui doit durer huit heures – a provoqué des perturbations dans de nombreux secteurs, en particulier dans les transports. Avions, trains, bus, métros et bateaux enregistrent annulations et retards. Plusieurs sites touristiques, comme le Colisée, les Forums romains ou la galerie Borghese, sont fermés en raison du mouvement. La grève affecte également les hôpitaux ou les postes, mais pas les écoles, où la rentrée n’a pas commencé.