Une crise qui touchera d’abord les plus vulnérables
La crise climatique qui s’annonce entraînera plusieurs conséquences qui toucheront davantage les personnes les plus vulnérables qui ont peu de moyens pour s’adapter. En effet, le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) précise bien que les populations marginalisées au niveau social, économique, culturel, politique et institutionnel sont particulièrement vulnérables au changement climatique, dans les pays riches comme dans les pays plus pauvres ou appauvris. Le dérèglement climatique n’est pas qu’un problème environnemental, mais d’abord et avant tout, un problème de justice sociale. Les droits à la santé, à l’alimentation, au logement, à un revenu décent, à l’égalité entre les sexes, à l’accès universel des services publics de qualité ainsi qu’à un environnement sain sont reliés.
Grève planétaire
Comme l’enjeu est grave, urgent et mondial, de nombreux groupes communautaires, étudiants, syndicats et citoyens et citoyennes se joindront à la grève planétaire pour le climat le 27 septembre. Il importe d’exhorter les gouvernements du monde entier à atteindre les cibles d’émission de GES recommandés par le GIEC pour limiter le réchauffement du climat à 1,5°C.
Le RÉPAC invite la population à répondre à l’appel du mouvement de grève planétaire pour le climat et à participer, à nos côtés, à la manifestation unitaire qui débutera à 11h devant le Musée national des beauxarts.
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