Des problèmes criants, des moyens maintenant !
Pour la Fédération, si le gouvernement prétend vouloir régler les problèmes du réseau de la santé, il doit redonner aux professionnelles en soins des conditions de travail et d’exercice optimales. « Il n’y a plus une minute à perdre, tant pour le bien des professionnelles en soins que pour celui de leurs patient-e-s. On a maintes fois fait le tour du jardin avec la ministre de la Santé et des Services sociaux et il y a urgence d’agir afin de pouvoir offrir des soins de qualité et sécuritaires à la population du Québec. Il faut des mesures qui permettront aux infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques de voir, entre autres, leur charge de travail diminuée et les heures supplémentaires obligatoires éradiquées. Il en va de leur santé physique et psychologique », de souligner la présidente.
Des revendications légitimes
La négociation qui s’amorce sera déterminante pour l’avenir du réseau de la santé public et pour la FIQ, il ne peut y avoir de demi-mesures. « Les professionnelles en soins sont dans un état de fragilité extrême et elles souhaitent exercer leur travail dans un système différent de celui actuel. Et ce constat est partagé autant par les jeunes, que par celles dans la fleur de l’âge ou celles à quelques années de leur retraite. Elles veulent pouvoir exercer pleinement l’ensemble de leurs compétences, dans des équipes de travail complètes et stables et voir diminuer leur charge de travail de manière importante. C’est donc à cela que nous convions le gouvernement », de soutenir la porte-parole syndicale.
Rappelons que les revendications sectorielles de la Fédération s’articulent autour des deux priorités :
1- De la santé et de la sécurité à tous les niveaux du réseau : une condition incontournable pour les professionnelles en soins ;
2- Attraction-rétention : obtenir des conditions gagnantes pour les professionnelles en soins.
À ces deux priorités s’ajoutent des objectifs dont :
– Organiser le travail pour assurer la santé et la sécurité des professionnelles en soins et des patient-e-s ;
– Valoriser la pratique et l’expertise des professionnelles en soins ;
– Permettre l’accès à des postes de qualité ;
– Rétablir l’équilibre au travail et dans la vie personnelle afin de préserver la santé psychologique des professionnelles en soins.
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