« Nous ne demandons qu’à croire qu’un tel mécanisme existe, mais malgré nos demandes répétées depuis le 10 août, nous n’avons toujours rien reçu. La santé et la sécurité du personnel scolaire et de leurs élèves en dépendent. Ils sont déjà tous de retour en classe depuis une semaine et des dizaines de cas ont déjà été confirmés. Il est plus qu’urgent de savoir non seulement qu’un tel mécanisme existe, mais aussi de savoir qu’il est efficace afin de rassurer nos membres, mais aussi la population », a déclaré le président de la FAE, Sylvain Mallette.
Cas de COVID-19 dans les établissements scolaires
Les derniers jours ont déjà permis de constater la nécessité de dépister rapidement les cas de COVID-19 dans les établissements scolaires. En effet, pour chacun des établissements concernés, la FAE constate que plusieurs membres du personnel et élèves sont touchés. Cette situation risque de priver non seulement les élèves de l’enseignement auquel ils ont droit, mais aussi de créer un effet domino dans les établissements scolaires, notamment en raison des mises en quarantaine d’enseignantes et d’enseignants et/ou d’élèves. De plus, depuis de nombreuses années, le réseau scolaire québécois doit composer avec une pénurie croissante de personnel et la pandémie ne fait qu’aggraver la situation lorsque des cas sont déclarés.
« Il est utile de rappeler que le 10 août dernier, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, mentionnait en conférence de presse qu’il faisait "le pari de la transparence", comme l’exige une situation de crise bien gérée. Or, depuis le printemps dernier et malgré nos demandes en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics, le gouvernement refuse de nous acheminer les documents sur lesquels il s’est appuyé pour prendre ses décisions. Et lorsque nous en recevons, ces documents sont très souvent caviardés. Nous devons donc utiliser des recours juridiques afin d’obtenir des réponses aux questions légitimes de nos membres. Nous demandons au gouvernement de réajuster le tir et de nous fournir les documents demandés », a conclu M. Mallette.
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