Dans son communiqué du 26 mars adressé "à l’opinion publique nationale et internationale", la Convergence nationale Maya Waqib’Kej, organisatrice du sommet, soulignait "le besoin de renforcer notre action politique, de la résistance au pouvoir, pour défendre et réclamer nos droits collectifs comme peuples et nationalités indigènes". En ce sens, la participation du président indigène de la Bolivie, Evo Morales, a été particulièrement soulignée.
L’objectif de cette troisième rencontre continentale est de "contribuer à la reconnaissance et à l’exercice des droits des peuples indigènes d’Amérique latine, de donner de la visibilité aux demandes des organisations soeurs du continent, pour contribuer à la refondation des États, aux niveaux local et continental, pour que les peupels indigènes détiennent un pouvoir réel". Plus spécifiquement, les participants-es visent la création "d’un plan d’action commun et d’un Conseil continental des peuples et nationalités indigènes d’Amérique latine".
Différents thématiques sont abordées : "Terre et territoire", "Autonomie et autodétermination", "Diversité, plurinationalité et développement intégral", "Organisation et participation politique des femmes", etc.
Quelques textes à lire et quelques liens :
Hacia la III Cumbre Continental de Pueblos y Nacionalidades Indígenas
de Abya Yala
Indígenas de Abya Yala manifiestan oposición a neoliberalismo
La lucha por el territorio es la lucha por la vida