Juste avant, les organisateurs de la démonstration tiendront une conférence de presse pour expliquer leurs revendications par le témoignage des personnes qui ont subi directement des conséquences des frontières et des lois d’immigration canadiennes.
La marche, qui débutera à 14h, partira du parc Nelson Mandela, juste au nord du métro Plamondon. Les médias sont encouragés d’y assister.
Lors de la conférence de presse, nous allons entendre les interventions des personnes suivantes :
•Barry Mamadou Diouldé, un demandeur d’asile refusé, d’origine guinéene, qui vit à Montréal depuis plusieurs années. Il est membre et porte-parole du comité guinéen pour un statut pour tout le monde, un collectif récemment formé de ressortissants guinéens pour dénoncer leurs déportations imminentes.
•*Marcia, une ancienne nourrice, gardienne et aide à domicile qui réside à Montréal sans statut depuis plus de 35 ans. Marcia est une membre active du Collectif des femmes sans statuts. Elle a perdu sa vision en fin de 2015, à cause d’un manque d’accès aux soins de santé, qui a empêché le traitement d’un diabète. Elle a fait une campagne pendant un an pour finalement obtenir accès aux services de réhabilitation pour les personnes aveugles.
•*Yukary et *Guadaloupe, deux porte-parole du Collectif des femmes sans statuts. Le groupe lance une campagne publique depuis l’automne 2015 pour obtenir le statut pour elles et leurs familles.
•Zain Alabdullah, une réfugiée syrienne qui est entrée au Canada en traversant la frontière entre le Canada et les États-Unis de façon irrégulière.
•Rosalind Wong, membre de Solidarité sans frontières, un réseau qui s’oppose aux déportations et aux détentions, et qui revendique l’ouverture des frontières ainsi que la mise en place d’un programme universel et permanent de régularisation pour tou.te.s les migrant.e.s habitant le territoire canadien (un Statut pour tous et pour toutes). Le collectif organise une mobilisation pour un Statut pour tous et pour toutes depuis 2004.
*Dans un contexte où les personnes avec statut précaire risquent la déportation ou la détention pour des raisons banales, nous utilisons des pseudonymes afin de protéger l’identité de ceux et celles qui ne veulent pas se faire identifier dans les médias.
SOURCE :
Solidarité sans frontières
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