– la misère et du chômage dans lesquels est précipitée une grande partie de la population, tandis que la minorité mafieuse participant au pouvoir s’enrichit en toute impunité,
– la corruption et le népotisme érigés en norme de fonctionnement de l’appareil d’État,
– les recettes appliquées depuis des années par les néolibéraux et sociaux-libéraux du FMI, de la Banque mondiale et de l’Union pour la Méditerranée (surexploitation, casse des services publics, privatisations...).
– les incessantes attaques contre la liberté d’expression et les libertés syndicales dans ces deux États policiers.
Si ces deux régimes ont pu jusqu’ici se maintenir face au mécontentement massif de la population, c’est en grande partie parce qu’ils reçoivent depuis bien des années le soutien des gouvernements qui se sont succédés dans les pays occidentaux, trop contents de pouvoir disposer sur place de main d’œuvre à bas prix. Pas étonnant que dans ces conditions, des millions de Maghrébins-nes ne voient d’autres solutions que de prendre le chemin de l’exil, au péril de leur vie, pour ensuite être surexploités dans les pays occidentaux qui fabriquent ainsi des sans-papiers.
Organiser la solidarité
Face à tant d’injustices et d’exploitation, les peuples de Tunisie et d’Algérie se soulèvent aujourd’hui.
Rassemblons, au Québec et au Canada, toutes celles et ceux qui, aux côtés des organisations de l’immigration maghrébine, veulent apporter leur soutien aux jeunes, aux travailleuses et travailleurs, au chômeurs et chômeuses, aux femmes, aux défenseurs des droits humains, aux paysans et paysannes qui se battent dans des conditions difficiles. Répondons à l’appel du Collectif en solidarité avec les luttes sociales en Tunisie.
En Tunisie, le dictateur Ben Ali a quitté le pouvoir. C’est déjà une victoire de ceux et celles qui ont pris la rue ! Mais rien ne garantit la paix et la fin de la répression, rien ne garantit un changement de régime. Les peuples tunisien et algérien ont besoin de la solidarité internationale.
Le quasi silence du gouvernement canadien est intolérable. Ensemble, nous pouvons contraindre le gouvernement Harper à ne pas se contenter de verser des larmes de crocodiles sur les morts. Il faut exiger du gouvernement tunisien la tenue d’élections libres et le respect des droits humains et des libertés fondamentales.
Québec solidaire
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