Édition du 17 décembre 2024

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Environnement

Contrat juteux octroyé à une entreprise de destruction de notre biodiversité

Le 16 mars 2021, soirée nationale de deuils pour les insectes piqueurs trifluviens qui vont devoir à nouveau subir l’épandage de l’insecticide Bti dit-biologique (à moins de 10 %) !

Le conseil de ville de Trois-Rivières - à l’unanimité ! - vient de gruger, sans coup férir, dans l’escarcelle de quelques 40 000 propriétaires - mal informés et non consentants - quelques précieux $$$ pour conforter des golfeurs et promeneurs dominicaux durant quelques semaines estivales. Nos conseillers municipaux refusent de reconnaître et d’appliquer les alternatives éco-responsables recommandées par les ministères concernés par la protection de notre biodiversité (MELCC, MFFP et INSPQ). Et cela, sans attendre les autorisations laxistes du MECCL, qui se basent sur les homologations obsolètes fédérales de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada et de son complice américain. 

Coût de cette dépense socialement inacceptable : 3,5 millions pour 3 ans… !

Messieurs - Dames, les élus, n’y a-t-il pas à Trois-Rivières des besoins plus prioritaires que la destruction de la biodiversité de la ville ?

Actuellement, sur le bureau du Ministre de l’environnement, il y a deux demandes en attente de réponses :

La première demande, datant de novembre 2020, provenant des conseils de Shawinigan et de Trois-Rivières qui réclame une politique nationale POUR l’épandage du Bti sur tout le territoire du Québec, en réclamant ni plus ni moins une évaluation environnementale stratégique qui prendra inutilement bien du temps et de l’argent…

La deuxième demande très bien documentée, du début mars 2021, provient du Collectif Biodiversité Non au Bti qui propose au Ministre de décréter un moratoire en attendant les résultats d’autres études récentes probantes qui démontreront les méfaits collatéraux de ces épandages écocidaires sur d’autres espèces qui habitent les écosystèmes, contrairement à ce que prétend l’entreprise de destruction de notre biodiversité.

Se basant sur des sondages biaisés, sans aucune valeur scientifique, l’actuel conseil de ville semble être plus sensible aux lobbyistes écocidaires prônant l’éradication partielle des insectes piqueurs sans tenir compte des dommages collatéraux sur d’autres espèces qui rendent services aux différentes composantes vivantes des écosystèmes …

Le prochain conseil de ville, élu en novembre prochain, sera-t-il plus sensible à la protection de notre biodiversité et au non-gaspillage des fonds publics afin d’appuyer les objectifs louables de protection de l’environnement de la Fondation Trois-Rivières durable ?

( s ) Philippe Giroul, Trois-Rivières

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