Une nomination qui marque l’histoire
« C’est une bonne nouvelle non seulement pour les femmes autochtones, mais pour l’ensemble des femmes du Québec. On ne peut que se réjouir de cette nomination qui écrit aujourd’hui une page d’histoire. Son parcours remarquable démontre qu’elle a à cœur une plus grande justice sociale pour toutes et tous et je suis convaincue qu’elle abordera son nouveau mandat dans cette voie. Par ailleurs, il y a des enjeux réels dans l’actualité pour les peuples autochtones, que ce soit la violence envers les femmes, l’éducation ou la santé. Eva Ottawa pourra les aborder avec une sensibilité particulière », soutient Louise Chabot, présidente de la CSQ.
Poursuivre le travail amorcé
Pour sa part, la responsable du Comité de la condition des femmes de la CSQ, Diane Courchesne tient à remercier Julie Miville-Dechêne, présidente sortante du CSF, pour son travail remarquable pour l’avancée de la condition féminine dans les dernières années : « Elle était très sensible à la cause des femmes autochtones. Si nous assistons aujourd’hui à la nomination d’Eva Ottawa, c’est certainement parce que Julie Miville-Dechêne a contribué à mettre cette réalité à l’avant-plan. De plus, elle a fait preuve de beaucoup de courage en dénonçant elle-même des situations inacceptables durant son mandat. Nous lui souhaitons la meilleure des chances dans ses nouvelles fonctions. »
Collaborer pour l’égalité
Enfin, la CSQ entend poursuivre sa collaboration étroite avec le Conseil du statut de la femme pour contribuer à faire avancer le féminisme et afin de poursuivre le travail amorcé vers l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes.