« Les 38 membres du CALQ travaillant à Québec et Montréal ont fait preuve de grande solidarité en votant pour un mandat de grève pouvant s’étaler jusqu’à cinq jours. Comme la majorité des membres du SPGQ, ces professionnelles et professionnels travaillant dans le domaine de la culture sont sans convention collective depuis plus de deux ans. C’est justement pour être en mesure de négocier de façon sérieuse avec le gouvernement qu’ils se sont engagés à débrayer si jamais les travaux à la table stagnaient », explique le président du SPGQ, M. Richard Perron.
Les cinq jours de grève pourront être utilisés de façon continue ou non. Les membres débraieront au moment jugé opportun par le comité de négociation. Les grèves pourront se tenir pendant des demi-journées ou pendant des journées complètes.
« Malgré le fait que les membres du comité de négociation aient réglé certaines demandes, des enjeux importants demeurent sur la table, notamment en ce qui a trait à l’organisation du travail et à la rémunération. L’employeur n’a pas répondu de façon acceptable aux demandes du syndicat dans ces dossiers. Les professionnelles et professionnels du CALQ ont à cœur la qualité des services offerts au milieu artistique et demandent un horaire adapté à la mission de l’organisation », soutient M. Perron.
Les professionnels du CALQ se disent également victimes de discrimination salariale par rapport à des organisations parapubliques équivalentes. De plus, au cours des prochaines années, ceux-ci accuseraient, s’ils acceptent les offres actuelles, un recul par rapport au personnel professionnel de la fonction publique occupant des corps d’emploi similaires dans d’autres organisations.
« Encore une fois, nous demandons au gouvernement de faire preuve de bonne foi dans ces négociations avec les membres du CALQ. Le but de l’organisme est de soutenir la création artistique sous toutes ses formes partout au Québec. Nos professionnelles et professionnels sont essentiels au maintien de ce support et leurs conditions de travail doivent le refléter », conclut Richard Perron.
La prochaine rencontre avec l’employeur est prévue le 24 mai.
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