Pour Françoise David, porte-parole de Québec solidaire et députée de Gouin, le combat des marcheuses est loin d’être terminée. « Cette marche historique a relancé le mouvement des femmes et envoyé un signal clair à Québec. Avec détermination et espoir, des femmes de différents horizons ont marché pendant 10 jours pour améliorer les conditions de vie des gens ordinaires. Il y a 20 ans, j’étais devant l’Assemblée nationale pour porter la voix des marcheuses et demander à Québec de s’engager concrètement dans la lutte contre la pauvreté. Aujourd’hui, je dois rappeler à Philippe Couillard qu’il y a encore du pain sur la planche ! »
« Les chiffres sont clairs : depuis 2008, la stratégie de relance a créé un gouffre de 7 milliards entre les hommes et les femmes. Les libéraux renoncent à leurs responsabilités en laissant les femmes et les familles pour compte. Pendant que les Québécoises se serrent la ceinture, Québec réserve ses investissements aux secteurs masculins. Aujourd’hui, certaines femmes doivent même choisir entre le travail et un réseau de garderies toujours plus cher. On a l’impression de voyager dans le temps », martèle Manon Massé, députée solidaire de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
« Un gouvernement solidaire s’engagerait à instaurer des mesures pour contrer la discrimination et favoriser l’accès à la syndicalisation, particulièrement dans les secteurs majoritairement féminins. Malgré la loi sur l’équité salariale, les écarts de rémunération continuent d’augmenter. Québec solidaire prendra les moyens nécessaires pour assurer des emplois de qualité aux Québécoises. Nous méritons mieux ! », conclut Manon Massé.