Pour la CSQ, les politiques favorisant le choix de l’école et le développement des projets sélectifs sont contraires à la réussite du plus grand nombre puisqu’elles vident la classe ordinaire dans l’école publique de ses meilleurs éléments, attirés par les écoles privées ou les projets sélectifs dans les écoles publiques.
« Nous sommes convaincus, et les grandes enquêtes internationales le confirment, que l’école publique peut à la fois favoriser l’équité et l’excellence. Nous croyons qu’il est temps de reconsidérer le financement public des écoles privées. Si cela a pour effet de réduire le nombre d’élèves qui fréquentent les écoles privées, il faudra prévoir et planifier l’intégration de ces élèves et du personnel dans le système scolaire public », ajoute la présidente de la CSQ.
Pour Louise Chabot, notre système scolaire doit pouvoir offrir à tous les jeunes des projets éducatifs de qualité, motivants, enrichissants et ouverts à toutes et à tous. Cela doit se faire sans concurrence en visant la réussite éducative, la diminution du décrochage scolaire et l’augmentation du taux de diplomation. Elle rappelle que la pression est forte sur le réseau public qui doit accueillir une part importante d’élèves HDAA et que les moyens d’y faire face font parfois défaut d’où la nécessité de revoir le financement public des écoles.