« De nombreux médecins décrivent des cas d’électrosensibilité chez des patients exposés aux mêmes types de « compteurs intelligents » que ceux d’HQ. Plusieurs patients-es rapportent des symptômes qui disparaissent après s’être éloignés de l’exposition ou avoir retiré la carte à puce émettrice de radiofréquences de ces compteurs. Pour bien comprendre ce qui se passe, nous avons demandé aux autorités de santé publique d’exercer une surveillance constante. Nous souhaitons qu’elles déclenchent une enquête épidémiologique indépendante sur les cas rapportés qui semblent se répandre un peu partout au Québec où de nombreux citoyens-nes rapportent des effets suite à l’exposition soutenue à ces ondes électromagnétiques. Puisqu’Hydro-Québec refuse d’appliquer le principe de précaution, les citoyens-nes qui ont des inquiétudes ont le droit de le faire en refusant les compteurs sans être forcés de payer de lourdes pénalités financières », affirme Andrés Fontecilla, porte-parole de Québec solidaire.
Les Solidaires estiment que notre réseau de santé manque cruellement de ressources adéquates pour la prise en charge et le soutien des citoyens et citoyennes qui manifestent ces symptômes. Il faut donc s’attaquer à ce problème en attendant d’établir la validité des relations de cause à effet entre les manifestations cliniques et les facteurs environnementaux.
« Il n’y a pas si longtemps, j’ai reçu à la maison un avis d’Hydro-Québec concernant la mise en place d’un compteur intelligent. Sans aucune explication détaillée ni aucun choix mis à part celui de devoir payer plus de 300 $ la première année et plus de 200$ chaque année subséquente si je refusais son installation. À l’initiative de mon collègue Amir Khadir, l’assemblée nationale a adopté le 30 mai dernier une motion unanime demandant à Hydro-Québec de retirer les frais en cas du refus d’un consommateur. Qu’attend Hydro pour agir en ce sens ? Comme citoyen, nous avons le droit de savoir à quoi nous nous exposons. Ces informations doivent être indépendantes du promoteur. Et nous avons le droit de choisir s’il n’y pas de données convaincantes, ce qui est loin d’être le cas pour l’instant. Le CA d’Hydro-Québec et son Directeur général doivent faire preuve de responsabilité en respectant les abonnés-es et la demande de l’assemblée nationale » conclut Monsieur Fontecilla.