Réagissant aux compressions appréhendées dans les universités, la vice-présidente, Denise Boucher, se dit inquiète des choix gouvernementaux qui freinent le développement de l’éducation qui devrait pourtant être une priorité. Elle rappelle qu’en plus des compressions dans les universités, le dernier budget pénalise aussi les commissions scolaires et le réseau collégial.« L’éducation est la pierre angulaire du développement de la société, il faut donc la protéger et la renforcer. Les trois ordres d’enseignement ont d’importants défis à relever pour être en mesure d’offrir le meilleur cheminement possible aux étudiants. La lutte au décrochage scolaire, l’accès aux études collégiales pour toutes et tous et dans toutes les régions, de même que la mission des universités sont autant d’enjeux sur lesquels l’État doit agir », soutient la vice-présidente.
Elle déplore que la situation budgétaire vienne ainsi interférer avec la nécessaire réflexion qui a été amorcée ave le Sommet sur l’enseignement supérieur et compromette, du même coup, un système d’éducation qui a contribué de manière remarquable à la modernisation du Québec. « Le gouvernement doit faire de l’éducation publique une véritable priorité nationale et prendre tous les moyens pour la valoriser. L’obsession du déficit zéro et de l’équilibre budgétaire empêchent le Québec de rencontrer ses responsabilités envers la jeunesse québécoise. » Denise Boucher condamne cette façon de gouverner qui ne peut que fragiliser des acquis et plonger le Québec dans une dérive qui l’empêche d’avancer.